Une solide identité et une recherche artistique

Ce qui frappe d'emblée dans Saboteur, c'est sa patte graphique. En zone sous domination nazie, le décor est en noir et blanc, contrasté de rouge violent et de jaune pour les aides visuelles. En revanche lorsque la résistance prend le dessus, les couleurs reviennent, selon une palette rappelant les impressionnistes. Découvrant certains paysages bucoliques, on se croirait face à une toile de Cézanne ou Pissaro. L'identité visuelle est efficace, et on apprécie la démarche artistique.  

Ce qui nous rend plus tolérant avec quelques soucis géographiques (la Picardie, directement à gauche en sortant de la gare Saint Lazare) ou historiques (Paris occupée 3 mois après une déclaration de guerre allemande...).