L'actualité des jeux vidéo cette semaine Afro Samourai, un manga en jeu vidéo

jean déchiré, pétard dans la bouche, coupe afro : le bushido n'est pas vraiment
Jean déchiré, pétard dans la bouche, coupe afro : le Bushido n'est pas vraiment respecté © Atari

Bande son hip-hop signée RZA, voix de Samuel L. Jackson en anglais sous-titré, style graphique affirmé et dessins particulièrement léchés : Afro Samourai se démarque d'emblée des autres jeux en proposant un univers peu commun, issu du manga éponyme. Il s'agit en effet d'un manga à succès, où l'on suit les tribulations d'un afro-américain de style dans un univers médieval-japonais franchement modernisé où les jeans ont remplacé les kimonos, mais où les sabres sont toujours aussi tranchants.

Dans cet univers, on incarne ce jeune orphelin éduqué par son maître samourai. Quand celui-ci vient à mourir au combat, il lui vient alors l'idée, assez originale il faut le souligner, de le venger. Mais comme dans ce monde tout est bien fait, son ennemi juré porte le bandeau N°1 et il lui faut le bandeau N°2 pour l'affronter. Ces deux bandeaux sont très convoités ce qui l'amènera à affronter des adversaires par centaines pour atteindre son rival.

Passons sur ce scénario simpliste, et très mal narré, pour entrer dans le coeur même d'Afro Samourai. Il s'agit d'un jeu de combat (beat them all), où l'on matraque les boutons dans le bon ordre pour abattre ses ennemis. Selon la combinaison de touches utilisées, le personnage effectue des mouvements différents, dans un système assez proche de God of War. Souple et fluide, le personnage répond du tac au tac.

Ca tranche, mais en noir et blanc

Les animations sont franchement réussies, et petit plus du jeu, on obtient la possibilité de ralentir le temps pour porter des coups tranchants spéciaux. Lorsque l'on enclenche un tel mouvement, l'écran se grise et il faut alors relâcher le bouton au moment où l'étincelle survient sur le bout de son sabre pour trancher dans le vif tout ce qui passe à portée. Hémoglobine et émotion garanties.

Dommage qu'en dépit de ses quelques bonnes idées, on se retrouve à enchaîner les niveaux sans véritable variété. On découpe, on découpe, mais les environnements se suivent et se ressemblent et finissent par lasser. De même, des problèmes de caméra viennent régulièrement gêner la progression. Sans être ultra original, ce premier titre d'Afro Samourai assure l'essentiel, et finit même par séduire une fois les 2 premières heures passées.

attention chéri, ca va couper !
Attention chéri, ca va couper ! © Atari