Kinect : l'accessoire qui change le jeu vidéo Kinectimals : interdit au plus de 13 ans

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Kinectimals © Microsoft

 La première rencontre avec Kinectimals ne laisse pas de marbre. Il faut être sacrément phobique des félins pour ne pas laisser pousser un "houuuuu c'est mignoooooonn". Tous les bébés animaux présents (lion, panthère, tigre...) ont le même pouvoir de séduction que le chat potté de Shreck, le second degré en moins.  

On commence donc le jeu par se choisir un compagnon, avec lequel on va se balader sur une île. Tout est très joli, avec une importante utilisation du HDR (effet graphique qui accentue les contrastes). Et il faut l'avouer, avoir votre petit tigre se frotter à l'écran, vous lécher goulument la vitre, réagir et ronronner comme un marteau piqueur à vos caresses, c'est vraiment craquant.

Et puis au bout de quelques minutes, on se demande, mais au fait, c'est quoi le but du jeu ? Et il faut dire que c'est assez limité. Le meilleur moment est quand on apprend des tours à son animal : on se couche au sol et il fait le mort. On peut aussi le faire s'assoir, sauter, faire le beau, pivoter... Il est également censé répondre à son nom lorsqu'on l'appelle - grâce au micro de Kinect, voire répondre à certains ordres donnés oralement. Mais Robert, le bébé tigre de la rédac, devait être un peu sourd ou absolument indiscipliné. Les animations de l'animal sont dans tous les cas, vraiment attachantes.  

En plus des tours, on a quelques activités à faire avec lui, qui ne sont globalement pas plus passionnantes qu'aller chercher la baballe. Sinon on peut le nourrir, lui faire faire dodo, le nettoyer. Et voilà voilà. Autant dire qu'un joueur n'y trouvera pas son compte. Par contre on imagine très bien des enfants s'extasier devant ces bébés animaux si mignons et si réussis. Mais il ne faut pas s'attendre à plus qu'un magnifique Tamagoshi. 

Kinectimals se trouve à partir de 45 euros 

ah oui, il faut faire le beau devant son tv pour que l'animal fasse de même
Ah oui, il faut faire le beau devant son TV pour que l'animal fasse de même © Microsoft