L'interlocuteur qui veut avoir le dernier mot

Si ce n'est pas important, tentez d'abréger ces situations. © Photomontage AVAVA - Fotolia.com / JDN

"L'homme est bien souvent guidé par l'objectif d'avoir raison, estime Jean-Denis Ménard. Une maxime de consultants estime que c'est bien souvent un mauvais objectif." En clair, si l'enjeu n'en vaut pas la peine, sortir vainqueur d'un duel oratoire n'est pas impératif. N'hésitez pas, pour abréger ces situations, à utiliser des formules "matelas" : "ah bon", "peut-être", "pourquoi pas ?"... Une attitude qui oscille entre une certaine lâcheté et un intérêt bien compris : il faut mettre un terme à cette discussion qui peut se révéler stérile.

Evidemment, si l'enjeu est important, c'est beaucoup plus compliqué de s'avouer vaincu. Mais il faut garder à l'esprit que s'il s'avère que votre interlocuteur a raison, il faudra absolument savoir reconnaître son erreur. Evitez donc les jugements définitifs.

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