Les yeux qui trahissent

L'expression des yeux peut contredire les mots de la bouche. © Lev Dolgatsjov - Fotolia.com

Le propre du mensonge, c'est de rester camouflé. Celui qui entend percer à jour la supercherie doit donc porter attention au moindre détail qui trahit. Prenez le cas classique de la joie feinte, par exemple quand un manager demande à un collaborateur s'il cela le dérange de rester un peu plus tard. Le menteur, qui accepte de veiller au bureau, va sourire volontairement, même s'il n'en pense pas moins. Mais cette supercherie peut être démasquée, pour peu que le chef le regarde dans les yeux qui, eux, expriment la tristesse, sans les pattes d'oie caractéristiques des sourires sincères. "C'est l'expression que l'on remarque parfois chez les hôtesses de caisse des supermarchés", illustre Eric Goulard.

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