Vers une approche d’économie circulaire

Les entreprises essayent toujours d’apporter toujours plus de valeur ajoutée à leurs clients. Cette valeur peut revêtir plusieurs formes. Cela suppose d’anticiper les perspectives et développements futurs à la fois des sociétés et de leurs clients.

L’économie circulaire apparaît comme une nouvelle source de valeur. Ce concept désigne une économie qui contribue à réduire les volumes de déchets et la pollution qu’elle génère. La réduction des émissions de CO2 n’est qu’un des avantages de cette approche. Elle est aussi vecteur d’économies financières, de réduction de la consommation de ressources et de nombreux autres avantages pour l’environnement et l’économie.

Au regard de ces avantages, un nombre croissant d’entreprises envisage d’ajouter une approche circulaire à leurs stratégies et à la fabrication de leurs produits. Lexmark a été pionnier du développement durable avec pour ambition de satisfaire les normes environnementales les plus strictes, mais aussi d’inspirer d’autres entreprises à s’approprier de telles stratégies pour imaginer de nouveaux flux circulaires et se démarquer de la concurrence.

C’est dans cet objectif, et pour promouvoir des projets novateurs de développement durable, que de grandes entreprises se sont engagées auprès de la Fondation Ellen MacArthur et œuvrent au développement de solutions pionnières de réutilisation des matières premières. 

A titre d’exemple, chaque cartouche Lexmark est testée en cours de fabrication pour garantir une qualité optimale, ce qui suppose d’imprimer des milliers de pages chaque année. Au lieu de recycler ces pages de test, la société les transforme en emballages, qui  assurent une excellente protection des cartouches d’encre pendant le transport, et qui sont aussi eux-mêmes recyclables. Lexmark a commencé à utiliser ces emballages en pâte à papier en 2013. En 2015, plus de 14 500 arbres ont ainsi été épargnés.

Maintenant que le concept d’économie circulaire est plus largement connu et compris, il est important que les entreprises s’en emparent comme d’une occasion de questionner et réévaluer leurs modèles économiques, avec l’intention de réduire l’impact environnemental de leurs opérations. Les entreprises qui s’intéressent à la démarche d’économie circulaire s’interrogent sur les raisons qui les amènent à gaspiller des ressources. Les consommateurs et les législateurs ne peuvent pas tenir seuls ces objectifs. Cela suppose d’inventer des modèles économiques novateurs et de nouvelles technologies. Et plus encore, il faut une forte détermination et consentir de gros efforts pour voir les choses sous un nouvel angle et changer sa manière de générer des revenus.