Lorsque la croissance faiblit, les investisseurs se lèchent les babines
Les fusions-acquisitions produisent des niveaux de rentabilité supérieurs à la moyenne lorsqu'elles sont effectuées en période de ralentissement économique. C'est ce qui ressort d'une étude menée par le Boston Consulting Group (BCG) : ces opérations créent en moyenne 14,5 % de valeur en plus pour les actionnaires de l'entreprise acquéreuse. Plusieurs raisons à cela : d'abord la possibilité pour l'entreprise qui investit de revendre en haut de cycle, réalisant une belle plus-value. Ensuite, la possibilité d'acheter à meilleur prix, les acquéreurs potentiels n'étant pas légion en période de vache maigre. Enfin, le BCG montre que l'acheteur provoque alors une amélioration accrue de la rentabilité de sa cible, grâce à des modifications opérationnelles.