Le communisme est mort, le capitalisme agonise … est ce qu'on voit à l'horizon la fin du « banque-isme » ?

Avec la crise, les établissements financiers cherchent à céder leurs encours et chercher le meilleur moyen pour recouvrer leurs créances.

Les Etats ont déboursé des centaines de milliards pour sauver les banques et éviter de voir partir en fumée l’épargne de leurs clients. Malgré cela, de nombreuses sociétés financières et établissements bancaires savent qu’ils ne sont pas sortis de la crise et ont décidé de céder depuis de nombreux mois leurs créances douteuses. Le processus est en train de s’accélérer. Certains proposent ainsi à des experts du recouvrement de créances de racheter ces actifs. D’autres font appel à ces mêmes sociétés pour les aider et/ou auditer leur processus de recouvrement de créances.
L'Europe, avec toute son expertise bancaire, est en pleine crise  et ne sait plus se sauver elle-même. Depuis 2008, le secteur financier est aux abois. Il plie sous les créances douteuses et doit faire appel aux gouvernements européens pour assurer sa survie.
Les Etats et banques centrales rachètent à coups de milliards ces encours fortement dépréciés dans l'espoir de sauver un pan entier de l'économie. Mais en voulant in fine ponctionner aux particuliers les milliards d'euros de l'ardoise finale, les Etats européens ne risquent-ils pas, par ricochet, de faire littéralement exploser les encours de créances impayées ?

Où en est la situation en France ?
Les banques l'ont bien compris et commencent d'ailleurs depuis 2, 3 ans, à accélérer leur rythme de cession de créances douteuses à des spécialistes du recouvrement. Le marché de la cession en France est passé de +/- 500 à au moins 900 millions d'euros en valeur d'achat. Et le potentiel de cession à venir est encore plus important eu égard aux montants colossaux de créances impayées que les banques portent encore à l'actif de leur bilan. On parle de plusieurs dizaines de milliards d'euros en plus de celles déjà rachetées par l'Etat. Une preuve de l'accroissement de l'offre se trouve dans la forte baisse des prix proposés à l'achat. 
Ce processus de cession pourrait être encore accéléré par les nouvelles normes internationales de fonds propres ou par une nouvelle crise sur les marchés financiers.

Certaines banques, de surcroît, accélèrent l'externalisation de leur recouvrement grâce à des sociétés spécialisées. Ces experts peuvent conseiller soit en amont soit en aval de la chaîne du recouvrement : de la phase diagnostic - à savoir l'audit de dettes et/ou des processus internes de l'entreprise - à l'externalisation du recouvrement amiable ou judiciaire, en passant par la formation des équipes internes.
Les sociétés anglo-saxonnes ont compris ceci depuis longtemps et appliquent le "à chacun son coeur de métier" depuis des années : certaines phases de leur recouvrement de créances sont externalisées à 100%.  Leur leitmotiv étant : "trouver une solution avec leurs débiteurs le plus  rapidement possible et tout faire pour sauver la relation commerciale". Elles considèrent, à juste titre, qu'il est plus difficile de trouver de nouveaux clients et très facile d'en perdre. Le processus amiable est donc privilégié par ces experts de la relation financière.

D'autres sociétés adoptent une stratégie un peu opposée et considèrent les spécialistes du recouvrement comme leur dernier rempart pour se faire payer. C'est alors qu'intervient le recouvrement judiciaire. Nous assurons qu'il existe toute une panoplie permettant de gérer ces risques de liquidité des entreprises ou la relation commerciale avec le débiteur. Mais aujourd'hui, avec l'adage "cash is king", ce sont les cessions d'encours de créances que retiennent de plus en plus  les banques et sociétés financières. Elles permettent d'engranger immédiatement de la trésorerie, allègent leurs encours au bilan, améliorent leurs ratios de liquidité, de fonds propres et, cerise sur le gâteau, la société enregistre un profit immédiat dans ses comptes.
Nous sommes de plus en plus sollicités chez Contentia. La satisfaction de nos partenaires et de leurs clients étant notre raison première d'exister, les plus gros acteurs financiers du marché nous font confiance lors d'opérations de cession d'encours de créances.
Mais céder ses créances n'est pas qu'une affaire de gros sous, c'est avant tout une relation partenaire de premier ordre et un engagement responsable d'hommes et de femmes.