Bruxelles s'attaque à l'inégalité salariale entre les sexes
La lutte contre la discrimination salariale entre hommes et femmes figure au rang des priorités politiques de l'UE. Or les écarts de rémunération atteignent encore 15 % en moyenne. La Commission désire donc réformer la législation européenne en la matière pour la rendre plus efficace. Quatre priorités d'action ont été définies.
- S'assurer que les discriminations directes et indirectes sont exclues, en particulier des systèmes de fixation des rémunérations.
- Appeller les Etats membres à fixer des objectifs et des délais au niveau national afin de réduire l'écart salarial.
- Promouvoir l'égalité des salaires auprès des employeurs en encourageant la responsabilité sociale.
- Soutenir Etats membres et institutions européennes dans leurs politiques par le biais de l'Institut européen pour l'égalité entre les hommes et les femmes, qui devrait être opérationnel début 2008.
En France, où le gouvernement continue la mise en œuvre du plan Vautrin, le président de la République a fixé un délai de 2 ans pour permettre aux sociétés où les inégalités persistent de régulariser leur situation. Après ce délai, des sanctions financières - voire pénales - pourront être prononcées.