Les heures supplémentaires augmentent le risque d'alcoolisme

A se noyer dans le travail, on risque de se noyer dans l'alcool. © Eléonore H / Fotolia

Les individus qui se noient dans leur travail auraient en parallèle une propension à se noyer dans l'alcool. C'est le résultat d'une étude menée par des chercheurs de l'université d'Otago, en Nouvelle-Zélande. Ils révèlent que ceux qui travaillent 50 heures ou plus par semaine sont de 1,8 à 3,3 fois plus nombreux à connaître des difficultés liées à la consommation d'alcool que ceux qui ne travaillent pas du tout.

Les principales causes de cette propension à boire ? Le stress provoqué par des journées à rallonge et le contact prolongé avec des collègues, propice à "une atmosphère sociable, accompagnée de consommation d'alcool". Aux vues de ces résultats, le docteur Gibb, qui a piloté l'étude, recommande de cibler plus précisément les bourreaux de travail aux nombreuses heures supplémentaires lors des prochaines campagnes de prévention de l'alcoolisme.

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