Match, Meetic et Tinder se lancent en bourse et en disent plus sur eux

Match, Meetic et Tinder se lancent en bourse et en disent plus sur eux Le groupe Match qui réunit tous ces services de rencontre espère lever près de 100 millions de dollars au Nasdaq.

Le groupe Match, qui concentre plusieurs services de rencontre dont Match.com, Meetic ou encore Tinder, vient d'annoncer son entrée en bourse prochaine. Barry Diller, le patron de la maison-mère InterActiveCorp,  ambitionne de lever près de 100 millions de dollars à l'occasion de cette introduction au Nasdaq

D'après le document publié sur le site du gendarme boursier américain, la SEC, le groupe annonce avoir généré près de 888,3 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2014 (croissance de 11%) et 483,8 millions de dollars sur les six premiers mois de l'année 2015. Un chiffre d'affaires qui est constitué essentiellement des abonnements et autres services payés par les membres de ses différents sites de rencontres. 85% des revenus générés sur les six premiers mois de l'année 2015 proviennent ainsi de cette activité. Le ratio était même de 90% en 2014. La rentabilité est quant à elle au rendez-vous depuis un petit moment déjà, avec un Ebitda ajusté qui était de 273 448 euros en 2014. 

59 millions d'utilisateurs dans le monde, 4,7 millions de payants

Le groupe qui annonce 59 millions d'utilisateurs mensuels actifs via ses différents services, en revendique près de 4,7 millions de payants en date du 30 septembre 2015. Un chiffre qui va croître avec l'acquisition annoncée du  canadien Plentyoffish et ses 90 millions d'abonnés pour 575 millions de dollars. D'autant que le groupe estime que ce sont au total plus de 500 millions de personnes "qui ne sont pas engagées dans une relation sérieuse en Amérique du Nord, en Europe occidentale et d'autres pays sélectionnés autour du monde". Un beau bassin d'audience qui lui permettra peut-être d'internationaliser un peu son chiffre d'affaires. 65% provient en effet d'Amérique du Nord.

Outre ses sites de rencontres, le groupe a également un pied dans le secteur éducatif par le biais de sa filiale  The Princeton Review qui propose divers services de préparation aux examens, de soutien scolaire et de conseil pour les admissions universitaires.