ZFE et climat : des enjeux capitaux pour le transport et la distribution
En plus d'une pénurie de conducteurs, les transporteurs doivent faire face à de nouvelles règles de circulation. Toutefois, la mise en application des zones à faibles émissions reste variable et pour beaucoup de métropoles, le calendrier est encore à définir. Entre veille permanente et obligation de circuler avec des véhicules récents et propres, la location de véhicules doit s'adapter.
Des solutions émergent pour permettre aux transporteurs d’appréhender et de mettre en œuvre leur transition énergétique, tout en étalant et contrôlant leurs investissements.
Engager la transition vers une mobilité plus propre
Le gouvernement français a investi 13,4 milliards d’euros entre 2017 et 2022 pour la mise en application de la loi d’orientation des mobilités (LOM). Parmi les différents objectifs inscrits dans la loi, nous retrouvons la mise à pied des ventes de véhicules en énergies fossiles carbonés d’ici 2040. L’ambition est telle que l’état a exigé aux métropoles de plus de 150 000 habitants de créer des zones à faibles émissions (ZFE).
Le transport est une des trois activités avec le logement et l’alimentation qui contribuent le plus aux émissions de CO2. Cela représente ¼ des émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne. C’est même la première source d’émission pour la France. Selon les chiffres communiqués, les véhicules lourds représentent 24% des émissions du transport routier et les véhicules utilitaires légers 20%. La route pour atteindre les objectifs fixés promet d’être longue.
Des zones à faibles émissions voient le jour en France Afin d’inciter à limiter la circulation des véhicules les plus polluants, 13 collectivités sont déjà en ordre de marche pour la création de ZFE. À terme, cela concernera toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants.
Le non-respect des règles émises par ces ZFE, matérialisé par le déplacement de poids-lourds non autorisé ou sans vignette, peut engendrer une amende allant jusqu’à 3750 euros. Mais dans la majorité des cas, le transporteur est sanctionné par une amende forfaitaire de 135 euros. Cette pénalité peut être également assortie de l’immobilisation du véhicule et de sa mise en fourrière. Alors, comment faire pour éviter cela ?
Verdir sa flotte
Verdir sa flotte pour maintenir son activité est donc nécessaire. Tout est une question de temps, mais une chose apparaît certaine, les mesures vont se durcir. Pour répondre aux enjeux environnementaux et accompagner les clients dans leur transition énergétique, Renault Trucks, a défini une stratégie en faveur d’un transport sans énergie fossile à l’horizon 2040.
Mais quelle énergie faut-il choisir alors ? Une des principales gageures pour les transporteurs consiste à maintenir la même efficacité, productivité, et autonomie avec des poids-lourds à énergie alternative qu’avec ceux alimentés en énergie fossile.
Certains constructeurs, comme Renault Trucks, se positionnent sur le créneau électrique pour offrir à leurs clients un transport plus green (Fini le CO2 ! Fini l’oxyde d’azote). Mais cette alternative n’est pas la seule sur le marché, puisque l’on retrouve aussi des véhicules roulant au GNV, biodiesel, biogaz ou l’hydrogène.
Comment faire le bon choix ?
En réalité, il n’y a pas de bon choix à faire. En effet chaque énergie a des avantages qui lui sont propres et aucune ne surpasse les autres. Il est impossible d’estimer qu’une énergie alternative répond à tous les critères et problématiques, plutôt qu’une autre. A partir de ce constat, plusieurs solutions sont apparues et se sont renforcées avec la crise sanitaire : l’externalisation, la location longue durée, le conseil …
En faisant appel à des contrats de location longue durée flexibles, chacun peut renouveler son parc à son rythme et en fonction des réglementations imposées localement. « Nous croyons en une transition énergétique progressive et profonde et à un transport durable, adapté à chaque besoin et qui permet de répondre aux enjeux opérationnels et quotidiens sur le terrain », déclare Adrien Berto, membre du directoire du Groupe Berto.
Pour assurer un transport vert efficace, il apparait crucial de considérer plusieurs facteurs, à savoir : le secteur d’activités, les normes de sécurité et les zones géographiques. L’échange, le conseil et l’adaptation semblent donc être les meilleures options pour mettre en place la transition énergétique la plus adaptée et efficiente selon chacun.