Casse-tête de l'assurance ski : 3 conseils pour partir en toute sérénité

Chaque année pour des millions d'adeptes de sports d'hiver, se pose la question de l'assurance. Doit-on ou non prendre une assurance complémentaire ? Quelle protection avons-nous déjà en cas de pépin ? Quels sont les frais qui sont à notre charge en cas d'accident ?

quelques conseils avant le départ, pour ne pas gâcher ce beau moment de communion avec la nature et la sacro-sainte Raclette !

1-    S’informer sur le contenu de ses contrats.

En effet, il se peut que l’on soit déjà suffisamment couvert sans même le savoir. Au ski comme ailleurs, les frais médicaux en cas d’accident sont pris en charge par l’assurance maladie. Mais qu’en est-il du reste à charge, que se passe-t-il en cas d’incapacité temporaire de travail (ITT) ou d’invalidité ? Pas de panique, de l’organisation ! D’autres types de contrats peuvent assurer une protection à la hauteur du préjudice. Complémentaire santé, contrat de prévoyance ou garantie accident de la vie (GAV), il convient de faire le point sur ses souscriptions avant de partir pour savoir s’il est judicieux de prendre ou non une assurance complémentaire. De même, la plupart des contrats multirisques habitation intègrent une garantie d’assistance ski. Ceux-ci couvrent la responsabilité civile de l’assuré qui serait à l’origine d’un accident ayant causé des dommages à une tierce personne, ainsi que l’assistance sur les pistes et les rapatriements.

2-    Régler son séjour et ses activités avec une carte bancaire premium.

En effet, les cartes « premier » et « gold » des différentes banques incluent des garanties, comme les prestations de recherches, de secours et d’assistance, frais qui peuvent s’avérer très coûteux. Ainsi, le meilleur conseil que l’on puisse faire à un détenteur de carte premium est de l’utiliser (pour certaines garanties, la simple détention de la carte suffit, à vérifier dans ses contrats) ! Outre les dommages corporels, elles peuvent aussi s’avérer fort utiles pour annuler sans frais une réservation de location.

3-    Penser à prendre une garantie complémentaire pour les adeptes d’activités dites extrêmes ou du hors-piste.

Pour les plus téméraires en revanche il faut redoubler de vigilance, et pas uniquement en station ! En effet, les pratiques dites extrêmes peuvent faire l’objet d’une exclusion de garantie, c’est le cas notamment pour la motoneige ou le moonbike, ce scooter des neiges électrique qui fait déjà de nombreux adeptes.

Les touristes ont afflué dans les stations dès le mois de décembre, prouvant s’il en était besoin leur attachement à la montagne. La saison est donc lancée, pour la plus grande joie des amateurs de poudreuse, mais quelques précautions valent toujours mieux que repentir !