Investir dans les FinTech est devenue monnaie courante

Les banques sont terrorisées à l'idée d'être débordées sur le coeur de métier par des acteurs innovants. © iconimage
En 2015, Social Finance, une société de prêts en ligne, a levé 1,2 milliard de dollars et Earnest, une start-up qui associe big data et rachats de crédits, 275 millions de dollars. Ces tours de table vertigineux sont devenus monnaie courante dans le secteur des FinTech. Plus de 11 milliards de dollars y ont déjà été injectés l'année passée, selon CB Insights, deux fois plus qu'en 2014, millésime qui était déjà trois fois plus important que 2013. Un phénomène boosté par le souci des banques de ne pas passer à côté des nouveaux usages, au risque de se priver de 11 milliards de dollars de profits annuels, selon Goldman Sachs. Des banques, comme Santander, ou des e-commerçants, comme Rakuten, ont ainsi lancé des fonds dédiés à ces start-up qui s'attaquent aussi bien aux paiements et à l'épargne qu'aux transferts d'argent et à la gestion de compte.
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