Forêts : le groupement permet de répartir le risque

Le marché du bois est un marché indépendant. © Packshot/123RF
On peut acheter une forêt, mais il faut compter au moins un million d'euros et l'inconvénient, "c'est que tout le risque repose sur cette parcelle", prévient Christine Chiozza Vauterin, de Banque privée 1818.
Ou alors, on peut investir dans un groupement forestier. "Le groupement forestier va acheter plusieurs massifs, avec des typologies différentes." Une manière de répartir le risque. Christine Chiozza Vautrin recommande une mise minimum de 100 000 euros pour que le jeu en vaille la chandelle. L'objectif n'est pas tellement le rendement ici, environ de 2%, mais la préservation du patrimoine. "Ce n'est pas liquide, c'est un outil de transmission."
Car l'exonération d'ISF, de droits de succession ou de droits de donation s'élève à 75% sans plafond en chiffre absolu. "C'est de la diversification pure. On est sur un marché à part, décorrélé de la bourse ou de l'immobilier." Reste que l'investisseur ne pourra pas aller couper du bois sur ses parcelles.
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