Black Friday : le budget des Français en baisse de 10% en 2024
Dans une étude publiée ce 21 novembre, PWC révèle que les Français prévoient de dépenser 233 euros pour le Black Friday et le Cyber Monday
L'entité de conseil en stratégie de PWC France, Strategy&, dévoile ce 21 novembre son étude annuelle sur le comportement d'achat des Français pendant le Black Friday et Cyber Monday. L'inflation qui a marqué l'année 2024 se fait sentir, les 2 000 répondants prévoient de dépenser 233 euros sur ces deux jours, une chute de 10% comparé aux 259 euros de budget en 2023. Mais le chiffre d'affaires généré par les marchands pourrait s'équilibrer car l'événement promotionnel attire de plus en plus de Français : ils sont 80% à envisager des achats sur la période, une proportion de 9 points plus élevée par rapport à l'an dernier.
60% des achats en e-commerce
Si le Black Friday est un événement historiquement e-commerce, depuis plusieurs années les magasins s'en emparent. Selon PWC, 62% des achats devraient se faire en ligne, une proportion en baisse (65% en 2023), et les 38% restants en magasin. Mais pour la phase de recherche, les sites e-commerce sont le canal favorisé par 68% des répondants cette année, en augmentation de 28 points par rapport à 2023. Le référencement sur les bons mots clés s'annonce essentiel.
De plus, avec un budget resserré, l'attractivité des promotions est un paramètre phare pour les Français. La majorité des répondants de l'étude estiment que la remise doit être supérieure à 58% pour constituer une "bonne affaire". Un taux de promotion plus exigeant qu'en 2023 où une bonne affaire était une réduction de 40%.
Sans surprise, les deux journées promotionnelles seront l'occasion d'anticiper les cadeaux de Noël. Mais dans une moindre mesure cette année : seuls 37% des achats de Noël devraient être effectués à cette occasion, contre 43% l'an dernier. En parallèle, la mode conserve sa place de catégorie favorite dans les intentions d'achats. Comme en 2023, 40% des répondants anticipent d'acheter du prêt à porter, puis de l'électronique pour 33% d'entre eux et enfin du prêt à porter enfant pour 22%.