Quand chiffre d’affaires rime avec réputation en ligne
Encore trop peu d'entrepreneurs et de décideurs sont sensibles à l'impact de leur réputation en ligne sur leur chiffre d'affaires. Voici mon constat et mes solutions pour donner du "bon grain" à moudre à Google, mais pas seulement.
Dans un monde où tout est "Googlé" en permanence, je resterais toujours effaré par l’attitude très détendue des entrepreneurs, et autres décideurs de grands groupes, vis-à-vis de leur réputation en ligne. L’écosystème ultra-digitalisé dans lequel nous gravitons mêle sans frontière visible le fond, et, la forme. Autrement dit, les données visibles sur le web ont un impact direct sur le réel, à savoir le sacro-saint chiffre d’affaires. Il serait temps de le mettre la réputation en ligne au rayon "postulat" de votre stratégie commerciale et votre stratégie de branding personnel.Ce "cher" Warren a parfois raison
Comme dans un château de cartes, une simple brise peut détruire des années d’efforts… sauf si ledit château dispose de fondations solides! En d’autres termes, il faut prendre le temps de se constituer une réputation en ligne solide afin qu’un ou plusieurs articles ne puissent pas tout réduire en octets négatifs.
Un client (très) mécontent, des partenaires business ayant un esprit de revanche discutable, un ancien employé plutôt agacé, ou encore un concurrent désireux de glaner des parts de marché de façon obscure, les "raisons" de détruire digitale-ment l’autre ne manquent malheureusement pas. J’ai pensé avoir tout vu, mais chaque cas me démontre la capacité singulière de l’être humain à être un loup.
Parfois ces attaques sont "justifiables", mais souvent elles ne le sont pas. Comme disait Warren Buffet, il suffit de quelques minutes pour voir s’effondrer tout un empire.
82% des données….
Un chiffre valant des milliers de mots, je pose ça la : 82% des informations liées à une marque… ne proviennent pas d’elle ! Concernant les données d’une personne donnée, nous avons la chance de pouvoir mieux maîtriser ce flux, alors croyez-moi, autant en profiter!
Quelques clés pour maîtriser sa réputation en ligne
L’objectif de cet article n’est nullement de sombrer dans un catastrophisme pixellisé, mais bien d’être sensibilisé sur le fait que tout peut véritablement aller très vite à l’heure des réseaux sociaux, des applications de messagerie (Telegram, WhatsApp) et de SERPs (moteurs de recherche) gourmands en données.
Je vous épargne les conseils basiques (bien "réserver" votre nom sur tous les réseaux sociaux, acheter les sites web à votre nom, authentification de vos comptes, mise en place d’une veille, nettoyage des clichés peu à votre avantage, engagement de discussions profilées,…) pour m’appuyer sur les cas d’école qui sont passés sous mes yeux.
Du contenu, du contenu, du contenu (textuels)
Suite à une simple recherche de votre patronyme, vous identifierez rapidement les sites web qui rankent. Profitez-en pour créer, en premier lieu, du contenu sur ceux-ci. Bien souvent, il s’agit de LinkedIn, Twitter, mais savourez la puissance de Medium, About Me, Do You Buzz ou encore Tumblr.
Je ne vous demande pas de créer des articles différents de 1000 mots sur chaque plate-forme, mais bien de "rester en vie" en produisant des infos positives (forcément) sur vous. Des nouveaux clients ? Des nouveaux bureaux ? Une présence à un événement de renom ? Faites-le savoir, Google adore les contenus frais (SEO Inside)!
Votre atout : Une infographie tous les 6 mois
Véritable arme de "construction massive", l’infographie est le facteur X de votre réputation en ligne. Au-delà des contenus textuels cités plus haut, l’infographie est un condensé de données de première main. En plus d’un aspect visuel souvent attrayant, il va vous permettre de sortir du lot en produisant des clés de compréhension du marché sur lequel vous gravitez.
D’une part, vous allez donc donner des infos pertinentes et vous allez les faire rayonner sous votre nom (personnel ou marque). Idéal à partager (et faire partager), je recommande toujours de créer un tel contenu tous les 6 mois. Pas de panique, vous trouverez des experts pas forcément hors de prix sur Fiverr, Freelance ou autre.Vous avez un smartphone? Filmez!
A l’heure où les contenus visuels ont pris le lead sur les autres types de contenus, optez pour la vidéo. Un simple smartphone suffit, tout comme un compte YouTube créé en quelques minutes. Contrairement aux idées reçues, vous n’avez pas forcément besoin d’un matériel de professionnel, d’un monteur et d’un cadreur.
L’objectif ici est de encore montrer des signes de vie et d’ouvrir le dialogue. Identifiez un sujet pertinent, filmez-vous puis profitez (encore une fois) de Google pour bien faire remonter cette vidéo en Page 1 lorsqu’une requête est réalisée sur vous, ou votre marque.
Comme au judo, utilisez la force de l’autre (Google) pour gagner!