Les gardiens de la sécurité face à l'éclatement du système d'information Chez Monoprix, une double casquette : RSSI et responsable de l'urbanisme

Pour mieux faire face aux nouveaux enjeux des systèmes d'information éclatés, la DSI de Monoprix a donné à une nouvelle casquette à sa RSSI, Claire Mayaux, qui est aussi devenue responsable de l'urbanisme de la marque.

Comment Monoprix a négocié le virage du Cloud

Cumuler ces deux responsabilités lui a permis de mieux appréhender certains des nouveaux enjeux de la sécurité des système d'information : "Pour le Cloud Computing, en tant que RSSI, j'en voyais plutôt tous les risques, mais comme responsable de l'urbanisme, j'en vois les possibilités et je trouve cela incontournable. Mais je sais aussi comment apporter la sécurité nécessaire à de tels projets", explique Claire Mayaux.

L'urbanisme peut aussi être le moyen de travailler sur la sécurité en amont. Monoprix a ainsi pu prendre le virage du Cloud. Aujourd'hui, des applications métiers gérant les frais généraux, le SIRH ou la messagerie en interne sont dans le nuage.

claire mayaux, rssi et responsable de l'urbanisme chez monoprix.
Claire Mayaux, RSSI et responsable de l'urbanisme chez Monoprix. © Journal du Net

C'est le lancement du site marchand en 2008, qui a engendré des modifications organisationnelles de pilotage. Ce projet révélateur a enclenché une réflexion sur l'urbanisation afin notamment de permettre à la DSI de mieux gérer ce type de projet transversal.

Une politique de sécurité modifiée

 

L'intégration de l'enseigne Naturalia nécessitait aussi la prise en compte de son système d'information : une autre problématique d'urbanisme. Il fallait aussi assurer les interactions avec les partenaires.

Le contexte informatique a ainsi profondément évolué en quelques années. Arrivée il y a 4 ans, Claire Mayaux a dû changer presque chaque page de sa politique générale. "Ce double poste m'a aussi permis d'être mieux capable de comprendre les métiers, et même de voir les systèmes et leur sécurité sous un angle nouveau. Cela a élargi mon horizon, je travaille de manière plus ouverte, notamment avec les directions métiers."