De l’impact d’un réseau wifi efficace sur l’enseignement supérieur

Voici les 4 points clés que les établissements d'enseignement supérieur devraient prendre en considération en matière de réseau wifi qu'ils offrent à leurs étudiants, pour leur fournir les meilleurs services possibles et améliorer leur place dans le classement très concurrentiel de l'éducation supérieure.

La communication sans fil connaît actuellement un essor sans précédent. La tendance doit d’ailleurs se confirmer dans les prochaines années : en effet, la circulation des données mobiles va être multipliée par 6 d’ici 2022. Quand à l’accès au wifi dans la sphère privée, il est devenu aujourd’hui une nécessité du quotidien, au même titre que l’eau courante ou l’électricité.

Selon le Rapport du Progrès Numérique de la Commission Européenne, publié en mai 2016, l’accès à l’internet mobile a augmenté de façon significative depuis 2014 : 69% des ménages des pays de l’Union européenne déclarent aujourd’hui qu’au moins un membre de leur famille possède un accès à l’internet mobile.

Les attentes qui pèsent sur la connexion sans fil sont importantes, à tous les niveaux, y compris dans l’éducation. En effet, les institutions éducatives, notamment celles du supérieur, doivent faire face, de façon croissante, à des étudiants et des parents d’élèves très exigeants, qui attendent beaucoup du système pour lequel ils payent chaque année leurs frais de scolarité.

De quelle(s) façon(s) les exigences de performance en matière de wifi à domicile impactent-elles les écoles, collèges et universités ? A quelles limites et quels problèmes les responsables informatiques doivent-ils s’attendre à faire face ?

1.   Une mauvaise connexion avec le corps étudiant

L’étude menée par la Commission Européenne a révélé que chez les 15-24 ans – qui est aussi le groupe démographique concerné par l’éducation supérieure –, l’internet mobile arrive en seconde position en tant que service de communication privilégié, après la téléphonie mobile standard (62%). De plus, 70% des répondants pointent la qualité de service comme critère essentiel dans leur expérience utilisateur.

A l’heure où l’on attend des salles de classe qu’elles soient de plus en plus équipées et connectées, les équipes techniques ont du souci à se faire. Quand le wifi d’une école, d’un collège ou d’une université n’arrive pas à atteindre une capacité de fonctionnement satisfaisante, le pire à redouter, en plus du mécontentement quotidien des étudiants et parents d’élèves, concerne la mauvaise réputation de l’établissement scolaire, qui se répand comme une traînée de poudre sur lesréseaux sociaux. Il est assez malvenu, en particulier sur les campus universitaire de ne pas proposer une offre de pointe, sous peine de ne pas à attirer les étudiants.

2.   Expérience utilisateur et connexion par certificat

Ce que les étudiants attendent de la part de leur établissement, c’est de pouvoir se connecter n’importe où, n’importe quand, et avec l’appareil de leur choix (tablette numérique, smartphone, ordinateur portable), avec une expérience utilisateur irréprochable. En matière de BYOD dans les établissements scolaires, l’accès à Internet peut se faire par deux types de réseaux wifi : via un mot de passe d’un côté et via une certification de l’autre. Le premier type présente souvent des perturbations de connexion, ce que les écoles ne peuvent vraiment pas se permettre. Il est donc conseillé d’utiliser le second type, un réseau wifi sous certificat, qui permet d’améliorer le fonctionnement et l’expérience utilisateur. Avec les certificats, les mots de passe ne sont plus cachés ni transmis à chaque tentative de connexion. En clair, un appareil qui a déjà été enregistré une fois auparavant peut continuer de fonctionner sans interruption. Ce système satisfait davantage les utilisateurs tout en réduisant le nombre de tickets d’incidents reçus par les équipes IT.

3.   Le challenge des nouvelles tendances

Il est rare aujourd’hui que les institutions soient dotées d’un système informatique de pointe, capable de faire face à l’augmentation de l’internet mobile. Et à côté du nombre croissant d’utilisateurs qui pose déjà quelques problèmes, les nouvelles tendances émergentes parmi les étudiants, telles que le streaming, les réseaux sociaux et les messageries de groupe instantanées, compliquent davantage la donne. En effet ces activités, basées sur le téléchargement de données, augmentent les risques d’interruption et de disfonctionnement du système, empêchant les étudiants d’accéder au réseau. Ce genre de situation vient renforcer le cercle vicieux de la mauvaise réputation du système wifi d’un établissement scolaire, surtout si l’on garde à l’esprit que les étudiants peuvent tout aussi bien se connecter chez eux, via leur wifi à domicile.

4.   Retour vers le futur

Si certains niveaux scolaires disposent d’aides de l’Etat plus importantes en matière d’équipement technologique, à l’image des élèves de 5e des collèges français qui devraient chacun être équipés d’une tablette numérique dès la rentrée 2016, selon une récente décision du Président de la République, les inégalités demeurent nombreuses. En effet, en habituant les élèves des enseignements primaires et secondaires au confort technologique, avec les tableaux interactifs, tablettes numériques ou applications d’évaluation en classe, on court le risque de les exposer à un choc important lors de leur passage à l’enseignement supérieur, avec des moyens qui restent pour l’instant assez limités.

C’est avec un réseau wifi performant que l’on peut faire face aux attentes grandissantes de la population estudiantine. Les équipes informatiques des établissements d’enseignement doivent rajeunir et remettre à jour leur système, et se doter d’un accès réseau parfait et instantané qui s’avère aussi performant que les installations wifi dont disposent leurs étudiants à domicile.