Le budget : un frein à la transformation des entreprises ?

Même si les responsables IT ont conscience de la nécessité d’une stratégie numérique pour gagner en productivité et en efficacité, il n’en reste pas moins que peu d’entre eux s’y emploient pleinement.

Il n’y a pas si longtemps, être leader sur son marché suffisait à une entreprise pour assurer la pérennité de son modèle. Or, les récents bouleversements technologiques sont venus renverser ce modèle figé, ouvrant la voie aux petites entreprises – plus flexibles – pour s’imposer. Les acteurs de premier plan se sont malgré tout retrouvés confrontés à des problématiques de taille afin d’améliorer leurs services et leurs solutions pour répondre aux exigences du consommateur moderne.

Cette mutation du modèle traditionnel ne s’est pas faite sans crainte. Ainsi, pour 78% des entreprises[1], les start-up numériques représentent une menace aujourd’hui, comme pour demain. Plus agiles, elles ont su saisir les opportunités aux bons moments pour venir concurrencer les leaders dans leur pré carré, qui ont beaucoup plus de mal à s’adapter aux changements. 

Même si les responsables informatiques ont pleinement conscience de la nécessité d’une stratégie numérique pour gagner en productivité et en efficacité, il n’en reste pas moins que peu d’entre eux s’y emploient pleinement. Et cela est encore plus vrai dans les grandes entreprises. S’il semble y avoir différentes raisons à cette situation de retard, nombreux sont ceux qui invoquent un manque de budget et de ressources.

Un problème de taille

Si les technologies semblent plus que jamais accessibles au plus grand nombre, le taux d’adoption n’en reste pas moins finalement assez faible. Les grandes organisations (banques, assureurs, administrations, chaînes de distribution…), qui rayonnaient autrefois grâce à leur taille et leur sphère d’influence, rencontrent aujourd’hui des difficultés face à des infrastructures vieillissantes. Le coût pour remplacer les anciennes technologies est souvent trop élevé pour que soit envisagé un déploiement intégral, d’où des projets de modernisation échelonnés et de moindre ampleur, sans effet durable.

Mais tandis que les grandes entreprises s’efforcent de rattraper leur retard en modernisant leurs propres infrastructures, les plus petites, donnant la priorité au numérique, bénéficient de moindre coûts d’exploitation et peuvent ainsi se lancer sur le marché avec des solutions les plus récentes. La tendance grandissante « Technology as a Service » au sein des start-ups joue un rôle majeur dans cette réorganisation du marché, offrant la possibilité aux PME de réduire considérablement leurs investissements dans l’infrastructure, qui les empêchaient jusque-là de se mesurer aux leaders historiques.

Privilégier le financement intelligent

Quel qu’en soit le coût, il est évident que les grandes entreprises doivent changer leur mentalité en matière d’investissements technologiques. La menace d’une nouvelle concurrence grandissant quotidiennement, près de la moitié des entreprises[1] craignent de devenir obsolètes dans les 3 à 5 ans.  L’IT financée bascule ainsi du rang de poste de dépense à celui de facilitateur d’affaire devenant in fine un atout concurrentiel sur le marché.

Traditionnellement réticente à tout investissement d’envergure susceptible d’amputer d’autres investissements stratégiques, les directions d’entreprises n’ont plus le droit de raisonner ainsi aujourd’hui et doivent au contraire rechercher les moyens les plus efficaces de modernisation et d’adaptation.

Grâce à des modèles de consommation flexibles, les organisations ont la possibilité d’accélérer leur transformation et d’accroitre leur niveau de performance, en s’épargnant une lourde dépense initiale. Souvent ces solutions proposent des programmes de financement « à la demande » ou « flexibles » permettant non seulement de lisser les remboursements sur une longue période, mais également de les calquer sur la génération future de chiffre d’affaires. Pour beaucoup d’entreprises « technologiques », la maîtrise du coût de l'infrastructure informatique est stratégique. Bien souvent parce que leur offre contient de la capacité de calcul ou de stockage, et que le coût de cette capacité va croître avec le nombre de clients, donc avec le chiffre d'affaires.

Faire tomber l’obstacle du budget

Les entreprises établies de longue date, quelle que soit leur forme ou taille, se préoccupent sérieusement de la concurrence des start-up numériques, plus petites et plus flexibles. Cependant les études portent à croire que ces organisations historiques compromettent d’elles-mêmes leurs chances de survie en retardant leur propre transformation. Un financement flexible va permettre de conserver d’importantes marges de manœuvre pour réaliser de bons arbitrages comptables.

Avec des modèles de consommation flexibles et des solutions flexible « As A Service », il est possible de bénéficier de tous les avantages offerts par les technologies innovantes, et ce à moindre coût, sans aucun investissement de départ. L’agilité financière dont profitent aujourd’hui les start-up innovantes est désormais un outil clé pour les décideurs financiers.

[1] Source