Sept mythes et vérités sur la protection des données

Les hypothèses d'hier en matière de gestion des données ne sont plus celles d'aujourd'hui. Les entreprises se doivent d'être de plus en plus agiles. Voici quelques conseils pour éviter une perte.

Mythe 1 – Mes données sont hébergées sur le cloud, c’est bon, elles sont bien protégées !

La plupart des plateformes SaaS / cloud, comme Salesforce par exemple, embrassent le modèle de la responsabilité partagée. Cela signifie qu’elles assurent la sécurité et l’intégrité de l’infrastructure de la plateforme, mais que l’entreprise est responsable de la sécurité et de la gestion des données qu’elle génère. Si une sauvegarde de vos données n’a pas été faite, alors celles-ci ne sont pas protégées.

Mythe 2 – Les données clients n’intéressent que l’équipe commerciale, à quoi bon prendre autant de temps à les gérer !

A l’origine Salesforce n’était qu’un outil CRM. Aujourd’hui, c’est un système complet qui permet de contrôler une organisation à 360°, et dont l’utilisation a un impact sur presque toutes les fonctions d’une entreprise. Au-delà de l’impact dans l’application SaaS, les données Salesforce nourrissent les organisations dans leur ensemble.

Mythe 3 – Sauvegarder des données, ce n’est pas compliqué !

C’est un défi plus complexe qu’il n’y paraît, surtout pour les grandes entreprises et qui nécessite de mettre en place des étapes bien précises. Par exemple, il n’y a pas de commande « tout sélectionner » sur Salesforce. Y extraire des données requiert l’utilisation d’une API dont les capacités sont limitées par la plateforme : pas plus de 15 000 extractions par jour et un temps d’attente de 24h pour les déplacer.

Mythe 4 – Exporter ses données une fois par semaine, c’est suffisant !

C’est bien, mais vos données restent toujours à risque. Par exemple, si vous exécutez un export hebdomadaire le vendredi, et que vous subissez une perte de données le jeudi suivant, vous avez perdu six jours de données. En France, le coût moyen d'une violation de données est estimé à 3,84 millions d'euros.

Mythe 5 - La seule raison de sauvegarder ses données, c’est en cas de sinistre !

Les pertes de données ne sont pas toujours dues à des cyberattaques. Elles proviennent la plupart du temps d’erreurs de traitement ou d’une mauvaise utilisation de l’outil CRM. Plus il y a d’acteurs qui ont l’autorisation d’interagir avec les données, plus il y a de probabilités qu’une erreur les corrompe ou les détruise.

Mythe 6 - Tant que mes données sont sauvegardées quelque part, il sera facile de les restaurer !

Tout comme l’export, la restauration des données nécessite un process détaillé. A force de rentrer des données dans votre outil CRM, celles-ci interagissent de plus en plus entre-elles. Il est donc important de les restaurer dans le bon ordre pour les préserver. Une règle mise en place la semaine dernière pour s’assurer de la qualité des données, par exemple, peut empêcher la restauration d’un dossier créé. Prévoyez un plan de récupération des données détaillé.

Mythe 7 - Les solutions de sauvegarde des données se ressemblent toutes !

Il est assez peu probable qu’un outil qui fonctionne bien pour une PME marche aussi bien pour une grande entreprise avec des implémentations complexes et un gros volume de données à traiter. Il est nécessaire d’évaluer 3 points majeurs avant d’acheter une solution de sauvegarde et restauration : le niveau de sécurité (qui a accès aux sauvegardes, par exemple) ; la performance pour traiter notamment des grands volumes de données à grande vitesse ; l’expertise en interne car avoir simplement la technologie ne représente qu'une partie de l'équation.