4 enseignements de la virtualisation du cloud PC à retenir dans l'éducation

Certains établissements ont franchi le cap et ont choisi du cloud PC pour un apprentissage plus agile. Retour d'expériences.

Qui a dit que le secteur de l’éducation et de la formation était rétif au changement ? Certains établissements (lycées ou grandes écoles en passant par des formations très exigeantes (avec des logiciels 3D extrêmement performants) ou très spécifiques (comme des pilotes de drones) ont franchi le cap et ont choisi du cloud PC pour un apprentissage plus agile. Plusieurs centaines d’élèves vont utiliser un PC complètement dématérialisé dans le cloud à la place de leur ancien poste de travail physique. Quels enseignements en tirer ?

1. Une mise en œuvre spécifique 

A la différence du poste d'entreprise qui est soit mono-utilisateur soit en accès libre à l’exemple des bornes, le poste scolaire présente des cas d’usage particuliers, à l’image des postes techniques dans les laboratoires utilisés quelques cours par semaine par de nombres classes. Le cloud PC permet évidemment une adaptation optimale entre les postes permanents, génériques, ponctuels… Néanmoins, faire coïncider son parc (et ses capacités) avec sa carte scolaire ne s’improvise pas. De la même façon, l'onboarding et les procédés d’authentification doivent parfois être adaptés.

2. Un enrichissement de l’expérience pédagogique

La prise en main du cloud PC par les millennials ne soulève aucune difficulté. Il en va de même pour les enseignants qui voient dans ce PC immatériel un outil pédagogique efficace.

Parmi les fonctionnalités plébiscitées :

  • La rapidité de démarrage (et la possibilité de lancer les cloud PC en avance) qui font gagner un temps précieux en début de séance,
  • La restauration en un clic des sessions qui permet de s’assurer que chaque élève à un bureau strictement identique,
  • La prise en main à distance du poste virtuel pour contrôler un exercice ou assister un usage.

De nombreux avantages pédagogiques par rapport à un PC physique. Le champ d’enrichissement pour l’enseignant est d’ailleurs extensible : sessions partagées, travail collaboratif, usages prédéfinis, lutte contre la fraude ne sont que quelques-uns des outils à disposition. 

3. Un outil d’accompagnement à l’école et en dehors 

Un Cloud PC fourni en classe peut, d’un clic, être partagé hors des murs de l’établissement et c’est une petite révolution. Ainsi, chaque établissement offre à tous ses élèves la possibilité de travailler à “armes égales” à domicile ou en déplacement. C’est aussi la garantie de pouvoir limiter les usages selon la politique éducative, en fixant des temps d’écran maximum pour les plus jeunes par exemple. Enfin, c’est l’occasion de rassurer les familles en proposant des ordinateurs dématérialisés conformes au projet de l’établissement.

4. Des enjeux écologiques et économiques

Les parents d’élèves ne sont pas les seuls à regarder de près le budget de la rentrée scolaire. Dans les écoles, les enjeux économiques et l’impact écologique sont également des sujets sensibles.

Le passage au Cloud PC permet des gains sur les deux sujets :

  • Versant écologique, il a ainsi permis à certaines écoles de réutiliser des machines obsolètes au lieu de commander de nouveaux PC. A 200 kilos d’équivalent CO2 par unité, ce sont vite des tonnes de carbone économisées.
  •  Versant économique, l’équation est aussi favorable. C’est la possibilité, sans aucun investissement, de fournir les ressources idéales pour le temps nécessaire et de n’engager des dépenses qu’à ce moment-là.

Ainsi, à titre d’exemple, certains établissements vont désormais fournir des machines graphiques très puissantes à des promotions entières quelques jours par an avec un impact budgétaire minime et un impact environnemental totalement maîtrisé.

En conclusion, les premiers retours d’expérience montrent que le Cloud PC est parti pour s’installer durablement dans le paysage éducatif.