Été, soleil… et blackout informatique : les 5 erreurs IT qui peuvent coûter très cher

Chaque année, c'est la même chose : le mercure grimpe, les bureaux se vident… et les serveurs chauffent.

Chaque année, c’est la même chose : le mercure grimpe, les bureaux se vident… et les serveurs chauffent.
L’été est une saison à haut risque pour les infrastructures IT. Entre absences, pics de température et relâchement de la vigilance, certaines erreurs se paient comptant : pannes, pertes de données ou atteintes à la crédibilité.

Pourtant, la pause estivale peut, et doit, devenir un levier stratégique. À condition d’éviter ces 5 erreurs fréquentes :

Erreur n°1 : penser que "tout ira bien"

L’ennemi numéro un de l’IT en été, c’est le confort mental. Ce faux sentiment que l’activité ralentit, donc que les systèmes peuvent suivre.

Mauvaise nouvelle : les cyberattaques, elles, ne prennent pas de vacances. Pas plus que les incidents techniques.

Ce qui dort, meurt. Une infrastructure non monitorée et non testée devient une cible idéale.

Erreur n°2 : laisser partir le seul expert IT sans relais

L’humain reste la meilleure... et parfois la pire sécurité IT. Si votre DSI est sur une plage sans réseau, qui agit en cas de crise ?

Trop d’entreprises n’ont ni plan de continuité, ni remplaçant compétent identifié.

Un bon backup, ce n’est pas qu’un fichier. C’est une équipe.

Erreur n°3 : reporter l’audit à la rentrée

L’été est une opportunité en or pour faire ce qu’on repousse le reste de l’année :
auditer les serveurs, les droits d’accès, les sauvegardes, les pare-feux, la conformité RGPD…
Le calme relatif permet d’agir sans perturber les utilisateurs.

Ce qui ne se voit pas en septembre se prépare en juillet.

Erreur n°4 : négliger la température ambiante

Une salle serveur mal ventilée en plein mois d’août, c’est une bombe à retardement. Un seul pic de chaleur peut griller vos équipements.

Une infrastructure IT ne bronze pas : elle se refroidit.

Et si vous êtes dans le cloud, assurez-vous que vos prestataires respectent leurs engagements thermiques

et de disponibilité.

Erreur n°5 : repousser les mises à jour de sécurité

"On fera les updates à la rentrée" ? C’est une invitation directe aux ransomwares.

Chaque faille non corrigée est une porte ouverte.

L’été est justement idéal pour planifier les mises à jour critiques, sans pression utilisateur.
Sécuriser, c’est anticiper. Pas réparer.

Moralité : profitez du soleil, pas des incidents

L’IT ne prend pas de RTT. Préparez-la à survivre, et performer, même quand vous êtes loin.
L’été est une parenthèse à exploiter, pas une excuse à subir.