Cinq conseils pour améliorer la sauvegarde et la récupération à distance
60% des procédures de sauvegarde à distance effectuées la nuit échouent. Voici quelques conseils pour pallier les problèmes techniques qui posent de réelles difficultés aux entreprises, et améliorer la protection des données stockées hors-site.
Une étude américaine récente montre que 60% des procédures de sauvegarde à distance effectuées la nuit échouent, et que moins de 50% des données protégées sur un site distant sont récupérées à temps.Voici quelques conseils pour pallier les problèmes techniques qui posent de réelles difficultés aux entreprises, et améliorer la protection des données stockées hors-site.
- Consolidez les données sur une solution de stockage en réseau où cela est pertinent
Pour gérer au mieux l'augmentation du volume des informations, il est important d'identifier les sites où la consolidation de plusieurs serveurs de données sur un seul système de stockage en réseau présente un réel avantage économique.
- Remplacez les bandes par un système de sauvegarde centralisé
Mais attention : la bande passante disponible via le WAN peut rapidement devenir un obstacle avec les solutions de sauvegarde traditionnelles. Il faut donc opter pour des solutions efficaces, capables d'opérer avec de faibles taux de transferts. Il existe aujourd'hui de telles solutions, permettant de protéger des petits sites via des liens aussi lents que 2 Mb/s.
Plusieurs astuces permettent d'optimiser le transfert des données dans ce cadre : utiliser une sauvegarde de type incrémentale en mode bloc, qui réplique uniquement le delta de travail effectué sur un intervalle de temps (24h typiquement), assigner à chaque espace source son propre volume de stockage destination, échelonner la programmation des sauvegardes sur la fenêtre disponible (afin d'éviter les télescopage sur le réseau), centraliser les données locales du serveur à protéger sur une seule unité logique (E: par exemple).
- Utilisez des disques plutôt que des CDs pour la restauration de serveurs complets
L'application BMR crée typiquement un volume contenant les informations nécessaires pour restaurer le serveur (système et données) et les écrit sur un CD bootable ou sur bande. Lors de la défaillance d'un serveur, il suffit alors de redémarrer un serveur de secours en bootant sur ce CD pour restaurer le système et les données. Le challenge à gérer avec cette méthode est la mise à jour et la gestion de ces CD (car les données et même le système peut évoluer quotidiennement sur les serveurs...)
Plutôt qu'utiliser des CD, copier les données sur un volume disque différent sur le même serveur, et les répliquer en central via un mécanisme de sauvegarde incrémental bloc présente de nombreux avantages. Quatre options sont alors possibles pour procéder en cas de défaillance du disque système ou du serveur :
- Restaurer les données directement depuis le second disque de données du serveur (si ce disque est utilisable)
- Restaurer les données depuis le site régional sur le serveur, via le réseau (en fonction de la bande passante disponible et du volume de données à envoyer)
- Créer un nouveau disque système à partir des images du site régional de secours et l'envoyer sur le site distant
- Créer un CD à partir des images du site régional de secours, l'envoyer sur le site distant, et utiliser l'application BMR avec ce CD pour restaurer le serveur.
- Formez vos utilisateurs à la restauration "self service"
- Ne perdez pas de vue la vision d'ensemble
Entre ensuite en jeu une fonction de mise en miroir, simple et souple, qui permet de récupérer ces données de sauvegarde depuis un site de secours centralisé (en cas de désastre). Toutes les données critiques sont alors protégées à plusieurs niveaux : en cas de perte locale, de désastre sur un site ou sur un centre régional de sauvegarde.