Le portail est mort. Vive le "Hub" !

Après de bons et loyaux services, le portail montre aujourd'hui ses faiblesses en regard de la nouvelle maturité du contexte et marché Internet. Il est impératif de passer à la vitesse supérieure au travers d'une architecture innovante : le "Hub".

Bon nombre de marques et d'enseignes ont mis en ligne au fil du temps de véritables galaxies de sites Internet. Parce qu'elles n'avaient pas d'autres choix que d'apprendre en marchant, elles ont dû développer verticalement chacune de leurs offres, répondant à une stratégie, à des opportunités ou à la concurrence. Face à la multiplication des sites Internet, elles ont été confrontées à un besoin de rationalisation des méthodes et outils de création de trafic et de donner simplement accès à leurs clients à l'ensemble de leurs offres

Le portail était né
Le portail se voulait un site ombrelle jouant le rôle de plate-forme de redirection au sein de la galaxie de sites. Il répondait efficacement, à l'époque, à la fois à l'objectif mais aussi aux contraintes. En effet, il s'avérait être une bonne solution pour permettre la coexistence de plates-formes souvent différentes tant en termes de front office que de middle ou back office.  Mais dans un nouveau contexte de plus grande maturité du marché, aussi bien côté éditeurs qu'internautes, il laisse entrevoir  aujourd'hui ses limites.

Le portail se borne à être un "annuaire de liens" et, se faisant, révèle l'hétérogénéité des moyens mis en œuvre et les nombreuses ruptures dans l'expérience interactive de l'internaute face à la marque ou l'enseigne. Multiples identifications au cours d'une même visite, ergonomies différentes obligeant l'internaute à un effort important d'adaptation à chaque visite d'un des sites de la galaxie, visions verticales et cloisonnées d'une même marque ou d'une même enseigne, etc. A l'aube de la seconde décennie du 21ème siècle, le portail a vécu.

Le portail est mort

Confrontées à la multiplicité des sites et de leurs plates-formes, les marques et enseignes sont face à un vaste chantier. Vaste en termes d'architecture marketing et technique. Vaste en termes de charge tant il est habituellement complexe de chercher à fédérer des systèmes hétérogènes. Le groupe Carrefour en sait quelque chose !  En annonçant la fédération prochaine de l'ensemble de ses offres au sein d'un même site Internet, il avouait la difficulté à assurer la convergence technique pour le back Office (source LSA n° 2028 du 24/01/2008).

Cherchant à solutionner ce type de problématique, nous avons abouti à un concept novateur : le "Hub de Marque" ou "Hub d'Enseigne". Le concept consiste à dissocier totalement les moyens à mettre en œuvre pour gérer la publication du front office des applications back offices gérant les différentes offres ou les différents contenus. C'est une couche applicative intermédiaire qui va jouer le rôle de "Hub" et masquer la complexité des back offices au site Internet.

Mais le "Hub" s'exprime également, et surtout, au niveau du front office. Au travers du "Hub", le site Internet dispose de l'ensemble des contenus et offres nécessaires et peut, pour la majeure partie d'entre eux, faire abstraction du back office. Cette situation lui confère une grande autonomie et une grande souplesse quant à la publication ou au merchandising sur le nouveau site cible.

L'internaute navigue verticalement et transversalement au sein de l'offre de manière homogène et fluide. Le front office est conçu de telle manière qu'il permette la cohabitation d'univers de contenus ou de produits qui réclament parfois des traitements de publication ou merchandising différents. Les gains attendus sont évidents. Pour la marque ou l'enseigne tout d'abord qui donne une vision enfin cohérente de son positionnement et de ses offres dans une démarche réellement expérientielle. Pour l'internaute également qui va bénéficier d'un grand confort de visite au sein d'un univers cohérent qui lui rappellera ce qu'il a éventuellement l'habitude de vivre avec la marque ou l'enseigne sur d'autres canaux.