Smart City : les défis du réseau dans la ville
Le challenge des villes aujourd’hui en matière de réseaux : offrir du haut débit partout, même aux points isolés, quelle que soit la topologie des lieux.
Le challenge des villes aujourd’hui en matière de réseaux : offrir du haut débit partout, même aux points isolés, quelle que soit la topologie des lieux.
Le haut débit, pourquoi ?
Historiquement, c’est la vidéoprotection qui a précipité le
besoin de haut débit un peu partout dans la ville. Rapatrier les flux des
caméras (entre 3 et 6Mb/s par caméra) représentait un challenge non
négligeable, en particulier lorsque les caméras devaient être implantées dans
des endroits distants du réseau filaire disponible.
Aujourd’hui, les besoins s’élargissent :
1. Les villes optimisent l’exploitation globales
des applications de sécurité, à la fois pour réaliser des économies (en particulier de personnel) et pour
améliorer la qualité de service rendu aux administrés (plages d’ouverture plus
larges et sécurité accrue) :
• centralisation des contrôles d’accès aux bâtiments publics,
• centralisation de la surveillance des bâtiments
2. Les besoins d’automatisation s’étendent à
l’énergie : chauffage et éclairage, avec, à la clé des économies non
négligeables.
3. L’accès
à l’internet haut débit est requis depuis tous les bâtiments, afin de faciliter
l’accès des personnels au système d’information de la ville ainsi qu’aux
services sur les net.
Le point critique pour ces applications : le réseau ! Parce
que l’extension de la fibre optique coûte très cher et que la location de
liaisons ADSL pèse vite très lourd sur les budgets d’exploitation.
Et demain…
Déjà, pour demain, de nouveaux besoins apparaissent :
• Extension du réseau de vidéo protection lors d’évènements temporaires
• Surveillance en mobilité depuis et à partir des véhicules de police
La vidéo protection évolue, elle devient « mobile ».
(1) La caméra doit se placer là où le besoin de sécurité apparaît et pas seulement là où se trouve l’infrastructure de fibre optique. Qu’il s’agisse d’un événement sportif comme l’enduropale, d’une braderie comme celle de Lille, ou d’un sommet politique comme le G8 ou le G20, les besoins de vidéo protection dépasse rapidement la couverture du réseau d’infrastructure classique de la ville.
(2) L’image doit être disponible à plusieurs endroits, du poste de commandement à la Préfecture parfois, en passant par les véhicules de patrouille pour de la levée de doute en particulier.
En conclusionL’évolution vers la smart city passe par les télécommunications.
L’évolution des débits est le challenge le plus souvent cité.
La flexibilité constitue désormais le challenge critique : le réseau haut débit doit pouvoir se déployer partout, de manière fixe ou pour répondre à un besoin temporaire. Les flux critiques doivent être acheminés sans coupure.
La mobilité est un critère acquis, qui ne restait accessible qu’au travers des réseaux publics (GSM, 3G, 4G).