Comment les imprimantes DICOM réduisent les coûts et l’impact environnemental des systèmes d’imagerie médicale

Jusqu’à récemment, réaliser un cliché médical passait par le développement des images prises par les équipements de radiographie, IRM, scanner, etc. Avec deux désavantages majeurs : le coût élevé de l’image et l’utilisation de films/produits chimiques peu en phase avec les principes du développement durable.

Avec l’apparition de la norme DICOM - Digital imaging and communications in medicine – dont l’objectif est de standardiser les données transmises entre les différentes modalités (qui proposaient jusque-là des formats propriétaires distincts), un premier pas a été franchi vers l’impression des images sur papier.
En plaçant un serveur d’impression entre la machine et une imprimante laser – tous exploitant le standard DICOM – les professionnels de l’imagerie médicale ont commencé à s’affranchir des films pour imprimer l’image sur papier standard. Si l’impact écologique du système était, de manière évidente, largement réduit, les coûts d’impression continuaient d’être importants. En effet, le serveur d’impression constituait une dépense d’investissement supplémentaire, véhiculant d’autres coûts – maintenance, dépannage – sans garantir une fiabilité à 100 %.

Une alternative existe désormais, fruit d’un long travail de R&D et d’innovation : plutôt que de placer un intermédiaire – le serveur d’impression – entre la modalité et l’imprimante, la norme DICOM a été intégrée directement dans une imprimante laser.
Les avantages sont nombreux. Outre le fait que l’image est imprimée sur du papier standard, l’imprimante est compatible avec la quasi-totalité des modalités du marché, grâce à des partenariats forgés avec huit des dix principaux fabricants. Quelques paramétrages simples suffisent pour restituer une image de qualité supérieure, au contraire du serveur d’impression qui réclamait des compétences pointues.
En outre, l’image est restituée « telle quelle » ce qui garantit aux patients qu’elle n’a pas été modifiée involontairement lors de son transfert entre la modalité et l’imprimante (ce qui n’était pas le cas avec les serveurs d’impression). Le patient repart toujours avec son image, mais celle-ci est plus facile à stocker (papier A4), voire à photocopier.
Parallèlement, au-delà de l’impact écologique réduit, les coûts d’acquisition et d’utilisation sont largement inférieurs aux systèmes traditionnels. Ceci est particulièrement essentiel, à l’heure où les pouvoirs publics cherchent à réduire les dépenses de santé, dont la masse ne cesse d’augmenter (11,1 % du PIB en 2006, contre 3,8 % en 1960). Avec l’imprimante DICOM, le coût d’une image baisse d’un facteur compris entre 5 et 10.
De plus, grâce à DICOM, l’échange d’images est facilité, ce qui est particulièrement intéressant dans  le cadre de pathologies lourdes, qui nécessitent l’intervention de plusieurs médecins ou équipes médicales. L’échange d’images par voie électronique permet de s’affranchir des systèmes traditionnels (courrier, coursiers, etc.), ce qui, une fois encore, est à la fois bon pour la planète et pour les finances publiques, et facilite la collaboration des médecins.
Grâce à d’autres partenariats avec les principaux fournisseurs de systèmes PACS (Picture Archiving and Communication System) et SIH (Systèmes d’information hospitalier), le praticien peut simultanément imprimer l’image et l’enregistrer dans son système.
Dans la perspective de la généralisation du Dossier médical personnel (DMP), l’imprimante DICOM offre une solution légère, économique et facile à mettre en œuvre, qui facilite la communication entre tous les acteurs du parcours santé des patients.
Enfin, est-il utile de préciser que l’imprimante DICOM propose l’ensemble des fonctionnalités d’une imprimante laser traditionnelle ? On aurait tort de s’en priver.