Informatique : de la nécessité de prendre en compte les gains matériels et immatériels dans le ROI

Peu importe le secteur d’activité, les décideurs souhaiteront toujours savoir quel va être leur retour sur investissement face à un projet informatique.

Face à un projet informatique, les questions récurrentes sont généralement : « Comment cela va-t-il m’aider ? », « Quel va être mon retour sur investissement ? », ou encore « Que me rapporte concrètement mon investissement ? ».

En examinant de plus près les réponses à ces questions, les responsables commerciaux et les dirigeants d’entreprise doivent s’assurer que leur budget est accepté et que les investissements envisagés sont réfléchis et justifiés pour ne pas se transformer en « fonds perdus ». Très souvent le ROI est un savant mélange entre des économies tangibles et immatérielles, ce qui peut s’avérer, en fin de compte, difficile à déterminer précisément. Les dépenses dites « tangibles » sont faciles à identifier : il s’agit du ratio obtenu en comparant concrètement les dépenses actuelles avec ce qui seraient dépensées pour un nouveau produit, une nouvelle solution, un nouveau système ou ce qui se passerait en cas d’investissement nul ?  Ou encore, comment cet investissement va-t-il me permettre de réaliser des économies sur le long terme ?  Dans le cas précis des économies “tangibles”, la rentabilité est perceptible dès le déploiement de la solution.

La rentabilité dite « immatérielle » ou « subjective » est quant à elle bien plus complexe à mesurer, à définir et à documenter. Elle peut notamment se mesurer en gain de temps et en charge de travail allégée, ou encore en allégement de stress pour les salariés qui pourront réaliser certaines tâches en 10 minutes au lieu de 35. Si ces économies immatérielles peuvent également se traduire par un meilleur service à la clientèle ou par de meilleures relations avec ces derniers, il demeure cependant difficile de quantifier financièrement les cas de figure et les améliorations concernées. Cependant, il n’en demeure pas moins que leur impact est avéré sur l’entreprise, sa réussite et son chiffre d’affaires.

L’adage dit bien que : « Le temps c’est de l’argent ! », nonobstant rapporté au secteur médical, il prend une toute autre dimension : il serait, dans ce cas précis, plus adapté de dire : « le temps, c’est la vie ! ». Cette rentabilité-là revient à mesurer le précieux temps gagné à sauver des vies supplémentaires, puisque nous le savons trop bien, c’est ce « temps disponible » qui permet d’améliorer les soins aux patients. Les établissements de santé cherchant sans cesse des moyens permettant aux cliniciens de se focaliser davantage sur les patients plutôt que sur les aspects techniques, des solutions ont été mises en évidence dans ce but ultime. Certaines de ces solutions permettent au médecin d’accéder directement à un système, d’y récupérer ou de saisir des informations pour lui permettre dans un premier temps se reconcentrer sur les soins aux patients. Grâce à ce type de solution permettant en l’occurrence de gérer des accès et des identités, les médecins peuvent retourner plus vite se consacrer à leur cœur de métier, à savoir soigner des patients, et ce, avec des interactions technologiques moindres.

Dans le cas particulier de la gestion des accès et des identités, compte tenu de la rentabilité indéniable de ces applications, le personnel encadrant peut généralement justifier ce type de dépenses. Les solutions de gestion des identités et des accès permettent notamment aux DSI d’automatiser les procédures de gestion des comptes utilisateurs, d’accéder aux systèmes d’information, de réinitialiser les mots de passe et de permettre enfin un accès dans les règles de l’art par les  individus. Ainsi le personnel administratif ne sera plus sollicité pour effectuer ces tâches fastidieuses qui consistent  à enrichir, à supprimer ou à assurer la maintenance des comptes utilisateurs des collaborateurs. Ce personnel peut dès lors se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée.  

Dans le domaine de la santé plus particulièrement, les solutions de gestion des identités et des accès jouent un rôle primordial dans l’optimisation des investissements dits « tangibles ». Ils permettent en effet de réduire les coûts en automatisant le cycle de vie des comptes utilisateurs, en permettant aux comptes d’être mis à jour rapidement pour les cliniciens ou à des fins de mise à jour standard des comptes, en fonction de leurs besoins. D’autres solutions de gestion des mots de passe et notamment de Single-Sign On (SSO) permettent en outre au corps médical de se déplacer de chambre en chambre sans avoir à ressaisir de nouveaux identifiants pour chaque application dans le cadre de la portabilité.

En résumé, avant d’acquérir de nouvelles solutions IT, les décideurs et les cadres du secteur médical doivent se poser des questions du type : « Quelle va être ma valeur ajoutée ? » et « pour quelle rentabilité ? » -  tout en raisonnant en termes de rentabilité immatérielle.