Le cloud hybride est aujourd’hui le moteur de l'innovation des entreprises

Avec la transformation numérique qui rythme aujourd'hui la vie des entreprises, l'infrastructure informatique ne peut plus être un frein à l'innovation : elle doit en être le moteur.

Tout se fait aujourd'hui avec le numérique et les consommateurs comme les utilisateurs internes de l'entreprise s'attendent à accéder à des services toujours plus innovants dans un monde où la concurrence s'accroît continuellement. 

De nouveaux acteurs apparaissent tous les jours et viennent jouer sur les plats de bandes d'acteurs historiques de secteurs comme le transport, l'assurance, le logement, la banque, etc. Les métiers ont besoin de déployer de plus en plus rapidement de nouveaux services innovants pour leurs clients et les utilisateurs, et ce dans tous les secteurs d'activité, même les plus traditionnels. 

Dans cette optique, l'infrastructure informatique représente encore malheureusement un obstacle pour beaucoup d'entreprises. Elle ne permet pas aux métiers d'innover et de créer des produits avec l'agilité qu'ils souhaitent. Si le cloud a été présenté comme une recette miraculeuse, son utilisation doit toutefois être étudiée sérieusement.

Les entreprises doivent trancher entre des déploiements privés, publics ou hybrides pour trouver les solutions qui conviennent le mieux à leurs choix de gouvernance et leur budget sans entraver l'agilité et l'innovation. Car aujourd'hui, la situation est encore loin d'être idéale.

Actuellement, les sociétés passent en effet encore 70% de leurs temps à s’occuper de la maintenance en conditions opérationnelles de leur environnement informatique d’après le cabinet d’études IDC. Pendant ce temps, elles ne font rien d’autre et surtout ne développent pas de nouveaux produits innovants. C’est trop ! Nous voyons encore des sociétés qui mettent plus de 6 mois à déployer l’infrastructure nécessaire à la mise en place de nouveaux services, et il n’est pas encore question de développer le produit en lui même. Cela entraîne logiquement des temps de mise sur le marché trop longs qui débouchent sur des retards dommageables pour le business et une grogne justifiée des métiers qui voient des start-up sortir les produits dont ils rêvent en un tour de main.

Les divisions métiers ont besoin de l’agilité apportée par le cloud pour répondre à la demande de leurs clients et des utilisateurs en général. Elles veulent consommer l’IT comme un service posé sur une étagère et ne pas avoir à se préoccuper de son fonctionnement. C’est à ce besoin que les divisions informatiques des entreprises doivent aujourd’hui répondre si elles veulent garder la main sur l’IT.

De nombreuses entreprises se sont lancées corps et âme sur le cloud public, avec des résultats parfois mitigés. Elles y sont allées trop fort et n’avaient plus la maîtrise ni des coûts de l’infrastructure qui s'envolaient ni celle de leurs données. 

D'après le dernier Enterprise Cloud Index, dans 41% des déploiements de type cloud public, les entreprises françaises ont dépassé leur budget.

Par ailleurs, 70% d'entre elles ont déclaré que le cloud public n'avait pas répondu à leurs attentes. Si certaines organisations y ont trouvé leur bonheur, l'utilisation de ce type de déploiement se prêtant particulièrement bien à leur business, d'autres, ayant souvent de très gros volumes d'informations à gérer en production, ont rapidement déchanté. Et elles n'avaient pas encore reçu la facture demandée pour rapatrier leurs quelques To de données du cloud public à des infrastructures privées. Au regard de ces écueils, la plupart des cabinets de conseil et d’études, qui vantaient quelques années plus tôt les mérites du cloud public, mettent maintenant en avant les infrastructures hybrides, alliant cloud public et privé.

On remarque en effet aujourd’hui un retour en grâce des infrastructures sur site dites on-premise. Ces mêmes infrastructures, qui comme on l’a dit plus tôt, se sont longtemps traînées une réputation de lenteur et de rigidité, apporte aujourd'hui une élasticité, une simplicité et une agilité similaire au cloud public grâce à l'hyper-convergence. En s'appuyant dessus, les entreprises peuvent créer des clouds privés apportant les mêmes avantages que ce dernier en jouissant d'une bien meilleure maîtrise des coûts.

En utilisant ces infrastructures, les entreprises ont la possibilité de fournir à leurs utilisateurs métiers, des outils clés en main pour développer de nouveaux services et innover avec une grande agilité. Ils peuvent consommer des ressources à la demande via un portail de services. Ces infrastructures sont par ailleurs toutes indiquées dans les logiques de DevOps qui permettent de lancer des produits en production tout en assurant leur évolution continue. Quant à leur maintenance, celle-ci est maintenant entièrement prédictible et automatisée, garantissant une fois de plus une disponibilité à 100% ainsi qu'une gestion des coûts améliorée.

L’informatique est le réacteur de l’entreprise. Il n’est d'ailleurs pas anodin de voir de plus en plus de DSI siéger directement au sein des conseils d’administration. Elle doit donc devenir la plus transparente et la plus simple possible à utiliser pour les métiers. C’est ce que permettent les infrastructures hybrides pilotées par le logiciel en alliant les avantages du cloud public à ceux des infrastructures privées, décuplant ainsi les capacités d’innovation des métiers tout en assurant une grande maîtrise des coûts, de la compliance et des données. Dans le cadre de l'Entreprise Cloud Index, 91% des décideurs IT déclarent d'ailleurs que le cloud hybride est aujourd'hui la meilleure solution pour répondre à leurs besoins actuels et à venir.