Il y a 5 ans : Microsoft ouvrait le code source d'Office à plus de 60 pays

Toutes les semaines, retour sur un événement marquant de l'actualité de l'industrie informatique & télécoms d'il y a 5 ans.

Le code source de Microsoft Office 2003 était désormais en accès libre pour les membres du programme de sécurité gouvernementale (Government Security Program). Plus de 30 pays et une soixantaine d'administrations pouvaient prendre connaissance des détails de fabrication informatique de la suite bureautique incluant Word, Excel, PowerPoint, Outlook...

Introduit en janvier 2003 comme un élargissement de l'initiative Shared Source, le GSP avait déjà mis à disposition le code source de Windows (versions pro et grand public de Windows 2000, Windows XP, Windows Server 2003 et Windows CE). Plus de 30 gouvernements et agences internationales avaient bénéficié de cette licence "de source partagée", dont la Chine, la Russie, l'Australie, la Grande-Bretagne, l'Espagne ou l'OTAN.

"L'inclusion d'Office 2003 dans le GSP illustre notre engagement à collaborer avec les gouvernements dans le monde entier", avait déclaré Jonathan Murray, vice-président de Microsoft EMEA. Le gouvernement britannique était le premier à bénéficier de la licence pour Office 2003.

Selon les termes du programme GSP, les gouvernements pouvaient avoir accès aux mécanismes internes des logiciels. Les bénéficiaires de la licence avaient également la possibilité de se rendre au centre de développement de Microsoft à Redmond et d'observer les diverses étapes du développement des tests et du déploiement des codes sources de Windows et d'Office.

Cette nouvelle ouverture était une tentative supplémentaire de Microsoft de contrer la montée en puissance des logiciels libres type Linux ou Openoffice.org. Plusieurs grandes municipalités européennes envisageaient alors déjà de basculer à grande échelle vers des plates-formes libres, notamment les villes de Vienne et de Munich.

Et aussi du 15 au 21 septembre 2004

Jaluna levait 12 millions d'euros

Jaluna avait récolté 12 millions d'euros pour sa première levée de fonds. L'éditeur Open Source français avait attiré les fonds Atlas Venture et Index Ventures. Cisco Systems participait également à la mise. Ses solutions de virtualisation et ses composants logiciels apportaient des fonctionnalités temps réel et de sûreté de fonctionnement dans les environnements d'exploitation standard.

Alcatel-Lucent concluait deux acquisitions

L'équipementier télécoms et réseaux français avait annoncé l'acquisition de deux structures aux Etats-Unis : Spatial Wireless et eDial. Pour la première, spécialisée dans les solutions de commutation distribuée (DMSC - Distributed Mobile Switching Center), il aurait déboursé 250 millions de dollars (soit 205 millions d'euros), et pour la seconde, éditeur d'outil de conférence et de travail collaboratif, 27 millions de dollars (soit 22 millions d'euros).

Suppressions d'emploi chez EDS

La SSII américaine EDS envisageait supprimer entre 15 000 et 20 000 postes au cours des 27 prochains mois, soit environ 17% de son effectif global (120 000 employés). Ce plan de restructuration entrait dans une politique de rationalisation des dépenses visant à réduire les coûts du groupe de 20%, soit environ 3 milliards de dollars. Objectif poursuivi : faire face de manière plus efficace à la concurrence des sociétés de services offshore.