La sécurité du cloud est clé pour réussir sa transformation numérique !

Le succès de la transformation numérique est naturellement lié à la sécurité du cloud. La transition vers des technologies cloud est, en effet, devenue essentielle pour les entreprises souhaitant garantir leur continuité de service dans un contexte de digitalisation accélérée. Il est même possible d'évoquer une dépendance croissante vis-à-vis de ces technologies.

La sécurité du cloud

Bien que l’adoption d’une stratégie cloud-first possède d’énormes avantages pour les entreprises et l’économie, la principale préoccupation (et le plus grand défi) est sans doute celui de la sécurité du cloud. En 2020, l’ANSSI a reçu 2 287 signalements de cyberattaques, soit près de 6 par jour, pour 759 incidents réels. Cela équivaut à 33 % du nombre total de signalements. Sept d’entre eux concernaient des incidents majeurs, et 20 ont débouché sur le lancement d’opérations de cyberdéfense. 

Afin de relancer l’économie durement affectée par la crise sanitaire et encourager le développement des secteurs d’avenir, le gouvernement a lancé en septembre 2020 le plan France Relance. Ce dispositif comporte un volet cybersécurité doté de 136 millions d’euros confiés à l’ANSSI. Objectif : renforcer le niveau de cybersécurité des administrations, des collectivités territoriales, des établissements de santé et des organismes au service des administrés, tout en soutenant l’économie. 

Il est donc essentiel pour les organisations d’investir dans la sécurité du cloud pour réussir dans un contexte de transformation numérique à l’échelle mondiale. Pour ce faire, plusieurs défis devront être relevés. Pour commencer, la disposition ou la capacité des organisations à entreprendre les mesures nécessaires. Les principales inquiétudes concernent essentiellement les dynamiques relatives à la conformité et aux opérations de sécurité, à la protection des identités, à la classification, au stockage et à la sauvegarde des données, à la confidentialité et à la gestion des accès des utilisateurs. 

Un paysage en pleine mutation

Le deuxième défi à relever est celui du manque de personnel qualifié pour gérer les opérations cloud et une transformation globale. Il est nécessaire de mettre l’accent sur la création d’établissements, la conception de cours et l’élaboration de programmes dans l’enseignement supérieur, afin de former un personnel qualifié et compétitif pour proposer des services cloud sécurisés.

Le choix du bon modèle de déploiement et de retour sur investissement du cloud est également problématique. Les organisations doivent analyser leurs objectifs par rapport à leur architecture informatique et à leurs ressources humaines qualifiées. Puis, en fonction du modèle de déploiement, il leur faut s’assurer de la bonne répartition des responsabilités, tout en redéfinissant les processus internes. 

Aujourd’hui, les employés sont plus connectés que jamais. Ce changement a également stimulé la pratique du BYOD et favorisé l’adoption de postures plus neutres vis-à-vis des terminaux. L’approche des employeurs en la matière a également évolué ; ils recherchent désormais constamment à explorer de nouveaux modes de travail. 

Pour les organisations, et à l’heure où l’environnement de travail hybride est devenu la norme, il est crucial d’offrir à leurs employés un accès performant et sécurisé. Ceci favorisera forcément l’émergence d’une culture flexible, affranchie de toute frontière géographique. Le monde du travail du futur sera caractérisé par une quête de flexibilité, par des investissements dans des infrastructures numériques, et — surtout — par la sécurisation des environnements numériques de travail. 

En outre, les structures opteront de plus en plus pour des technologies émergentes assurant l’automatisation, afin de limiter les processus manuels et ainsi accroître leur rendement. L’Intelligence artificielle (IA) représentant la clé vers la diversification de la réflexion humaine, beaucoup de dirigeants du monde entier s’attendent également à ce qu’elle ait un impact positif sur le monde du travail de demain, en augmentant la productivité et le rendement. 

Une stratégie cloud-first

L’adoption d’une bonne stratégie cloud-first contribuera à l’optimisation des opérations, et à la réduction des frais de maintenance et des pannes. Nous devons accélérer les déploiements afin de gagner en vitesse et en agilité, et héberger les applications publiques et critiques dans le cloud pour que les utilisateurs puissent profiter d’un accès sécurisé et transparent de n’importe où. 

Le cloud permet également de créer et déployer des applications de façon évolutive à l’aide de conteneurs et de micro-services. Il simplifie la mise en œuvre de technologies de nouvelle génération, à l’image de l’IA, qui s’appuie sur l’analyse de volumes de données massifs afin d’en extraire des connaissances. Tout ceci permet de rendre le système plus intelligent et automatisé. 

Pour assurer une supervision et un contrôle unifiés de l’ensemble de leurs infrastructures informatiques, les entreprises devront améliorer leurs capacités de surveillance et de provisionnement. Nombreux sont les secteurs qui doivent désormais piloter la transformation numérique de l’intégralité de leur écosystème afin de pouvoir assurer la continuité de leurs activités. Les organisations doivent donc mettre en place une sécurité de bout en bout pour gérer leurs opérations et processus et garantir leur conformité. 

L’adoption du cloud n’est plus une option. Avec la pandémie, ce modèle a démontré sa capacité à accroître la productivité, l’agilité et la résilience des structures. Cela étant, si les organisations veulent tirer pleinement profit du potentiel du cloud, elles doivent tenir compte du fait qu’il leur faut des technologies suffisamment avancées pour en garantir la sécurité de bout-en bout.