Comment le cloud rend les robots mobiles autonomes plus accessibles
Les responsables logistiques sont souvent méfiants envers les mobiles autonomes (AMR) alors qu'ils devraient avoir plus confiance en eux.
Les responsables logistiques sont nombreux à penser que les robots mobiles autonomes (AMR) sont difficiles à intégrer et à gérer, qu'ils représentent une charge financière et un engagement à long terme, et qu’ils pourraient compromettre la sécurité des employés. C’est loin d’être le cas.
Dans la récente étude mondiale sur la vision des entrepôts commandée par Zebra Technologies, 76 % des employés des entrepôts ont exprimé leur disposition à travailler avec un AMR, et il est important que cela continue.
Les AMR permettent d'éliminer les activités qui perturbent les workflows et par là même de maximiser rapidement la productivité. Mais il faut pour cela convaincre les équipes que l’action des AMR est totalement maîtrisée. Cette confiance est influencée par le degré de sécurité qu'elles leur accordent, souvent ébranlée par une peur de l'inconnu.
La sécurité avant tout
Ma collaboratrice et roboticienne de renommée mondiale, Melonee Wise, s’est associée à l’équipe d’ingénieurs Zebra pour s’assurer de la conformité des AMR Fetch à la norme de sécurité ANSI/RIA R15.08 récemment introduite pour les robots mobiles industriels, qu’elle a contribué à définir. Nos ingénieurs travaillent également en étroite collaboration avec des intégrateurs pour s'assurer que les AMR modifiés ou les systèmes AMR normalisés peuvent continuer à fonctionner en toute sécurité dans votre environnement.
Grâce à l'apprentissage automatique, aux réseaux de neurones convolutifs et à d'autres technologies basées sur le cloud, les ingénieurs automaticiens de Zebra Technologies ont rendu les AMR capables de s'adapter au monde qui les entourent, sans risque de provoquer des collisions. Ces AMR peuvent détecter et délimiter différents objets sémantiques tels que des personnes, des chariots élévateurs et des palettes grâce à l’apprentissage qu’ils ont reçu du cloud. Ils savent également comment contourner ou s'éloigner d'une personne située à proximité en se basant sur des comportements encodés et sur des données sensorielles actuelles. Plus concrètement, une fois qu’ils sont configurés à l'aide d'une interface de type « glisser-déposer » basée sur le cloud, les AMR sont indépendants.
Grâce aux AMR gérés via le cloud, il est facile d'enregistrer des données qui aident les ingénieurs à comprendre et à améliorer les performances de chaque robot. En fait, nous avons mesuré jusqu'à 54 % d'amélioration de la vitesse du robot lorsqu'il se déplace dans les installations d'un client en surveillant et en développant ses comportements sociaux.
La maîtrise des coûts
Accepter la présence physique des AMR est une chose. Accepter de gérer les robots sans la présence d'une équipe informatique sur place en est une autre. Bien entendu, l’entreprise doit également accepter la façon dont les dépenses liées aux AMR sont gérées pendant le cycle de vie avant de pouvoir adhérer au projet.
Il est important à ce stade de corriger une idée fausse : bien qu’ils aient une composante matérielle, les AMR ne contraignent pas à engager des dépenses d'investissement. Grâce au modèle RaaS (robot-as-a-service) basé sur le cloud, il est possible de déployer initialement un nombre de robots donné et de faire évoluer le système ultérieurement sans avoir à remplacer ce qui a été fait précédemment.
Mieux encore, les AMR peuvent être déployés en quelques heures ou quelques jours par une équipe qui n’est pas nécessairement sur place. Un responsable informatique ou opérationnel peut se connecter au tableau de bord depuis un terminal connecté à Internet pour intégrer les AMR aux systèmes d'information, cartographier les installations pour la navigation, surveiller les performances des robots et créer ou ajuster les workflows. Tout, de la préparation optimisée des commandes au transport automatisé des matériaux en passant par le suivi des stocks, peut être configuré et géré à distance en toute sécurité.