"Pay As You Go" : une approche innovante et engagée de consommation des services cloud

Comment le modèle du Pay As You Go permet d'allier optimisation budgétaire et numérique responsable.

L’évolution du cloud révolutionne la manière dont les entreprises gèrent leurs ressources informatiques et leurs services en ligne, permettant une transformation profonde de la manière d’opérer.

Catalyseur de croissance et de compétitivité par le déploiement d’infrastructures virtuelles évolutives, le cloud permet également des modèles de consommation et facturation plus souples et économiques tel que le modèle de tarification « Pay As You Go ».

C‘est un changement de modèle économique et de fonctionnement pour les directeurs des systèmes d’information, impliqués aux côtés des directions financières sur le pilotage du CAPEX /OPEX.

Comment ce modèle leur permet-il d’optimiser l’utilisation des ressources informatiques et atteindre une agilité opérationnelle numériquement responsable ?

Le paiement à l’usage : un modèle avantageux pour la DSI et la direction financière

Le « Pay As You Go » repose avant tout sur le principe selon lequel les entreprises paient uniquement pour les ressources et les services qu’elles utilisent, au sein d’un catalogue de services mis à disposition.

Le modèle de facturation est basé sur un bordereau de prix qui définit le coût de chaque unité d'œuvre. L’entreprise est facturée en fonction du nombre d’unités d'œuvre consommées sur le mois, voire à la journée. Cette tarification granulaire et précise offre une visibilité claire sur les coûts associés à chaque composant du système d’information.

Contrairement aux modèles traditionnels du forfait ou de l’abonnement fixe, le « Pay As You Go » permet une adaptabilité rapide aux besoins d’évolution de capacité de calcul, stockage bande passante, en fonction des exigences du moment. Flexibilité et élasticité des ressources sont les principaux avantages de ce modèle. Il permet de limiter les coûts, liés à la sous-utilisation des ressources, comme une montée en puissance rapide dans le cadre d’un projet.

Le modèle « Pay As You Go » encourage et facilite l’autonomie du client, qui a la main sur l’utilisation des ressources IT et donc sa facturation. Positionnée en centre de valeur, la DSI est en mesure de piloter sa consommation, et d’optimiser la gestion de ses ressources cloud en fonction de ses priorités. Pour une réactivité maximale, certaines font également le choix d’être en pleine capacité sur l’arrêt ou la mise en route des ressources.

En clair, le modèle « Pay As You Go » est devenu un modèle de contractualisation incontournable pour les entreprises qui cherchent à optimiser leurs coûts et à bénéficier d’une infrastructure cloud performante et évolutive.

Un modèle qui valorise les utilisateurs d’un numérique plus responsable

Le modèle « Pay As You Go » s’inscrit aussi dans notre vision du numérique responsable. En évitant les investissements dans des licences logicielles ou des infrastructures surdimensionnées, les DSI limitent leur consommation de ressources matérielles et énergétiques et donc leur impact environnemental.

Le cloud offre des opportunités de virtualisation, de consolidation des serveurs et de partage des ressources qui permettent de réduire la quantité de matériel nécessaire. Cette optimisation permet aussi une utilisation plus efficace des équipements qui tournent en pleine capacité. Dans l’évolution du « Pay As You Go », il y a aussi une forte émergence du conseil et de l’accompagnement sur les usages vers plus de sobriété. A titre d’exemple, le télétravail a parfois conduit à ouvrir certains services sur des plages horaires plus longues, ce qui peut nuire à l’optimisation.

Le modèle offre donc l’opportunité de réduire au plus juste sa consommation de ressources et donc son empreinte carbone dans une approche plus durable. Il plaide aussi pour une approche dans laquelle le cloud n’est pas une ressource infinie et illimitée. Dans les faits, les réductions de périmètre sont rares, et limitées dans le temps. La tendance est plutôt à la hausse, avec de la volatilité sur les environnements de test et développement, et des tendances plus stables sur les environnements de production.

Ce type de modèle suppose forcément une capacité de l’hébergeur à travailler son capacity planning pour disposer d’une infrastructure dynamique, performante et actionnable à la demande pour répondre aux besoins des clients. Cela doit le conduire à travailler en proximité avec ses clients pour appréhender les stratégies de son marché, pour ne pas se placer lui-même dans une surcapacité de précaution et travailler le cycle de vie et la durabilité des matériels.