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Les raisons de ce dynamisme du secteur de l'habillement en ligne sont multiples. D'une part, il est dû en grande partie à la croissance de l'offre proposée. "L'offre en ligne était jusqu'alors relativement limitée. Dans le marché du e-commerce en général, entre 2004 et 2005, nous avons enregistré une progression de 45 % du nombre de sites marchands. Et sur le premier semestre 2006, cette croissance était encore de 30 %", explique Marc Lolivier, délégué général de la FEVAD.
Cette multiplication des sites marchands est d'ailleurs particulièrement visible sur le segment des sites de ventes privées, qui enregistrent une progression impressionnante.
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Top 5 des sites de ventes privées sur Internet
(janvier à mars 2006)
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Domaine
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Visiteurs uniques (en millions)
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Couverture
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Vente-privee.com
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3,685
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17 %
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Achatvip.com
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1,799
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8 %
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Surinvitation.com
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1,240
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6 %
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Espacemax.com
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0,717
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3 %
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Linvitedesmarques
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0,594
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3 %
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Source
: Mediametrie//Netratings, FEVAD, 2006
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Selon la FEVAD, sur le premier trimestre 2006, 23,4 % des internautes, soit 5,11 millions de visiteurs uniques ont consulté au moins un des sites de ventes privées du top 5. Un phénomène extrêmement intéressant qui participe au succès de la vente de vêtements en ligne. "Dans le domaine de l'habillement, les acteurs de la VPC ont joué un rôle très important, en convertissant leur clientèle traditionnelle du courrier à l'utilisation du Web comme outil de commande. De leur côté, les sites de ventes privées ont amené à la vente à distance des personnes qui ne commandaient pas à distance", explique le délégué général de la FEVAD.
Mais cette croissance de l'offre marchande en ligne n'est qu'un début. Les chaînes pionnières telles que Promod et Kiabi ont été rejointes par Etam, Esprit, Mango, et Pimkie devenues marchandes. Les sites de pure-players spécialisées dans le domaine de la chaussure ont pris d'assaut le Net, telles que Sarenza ou Spartoo, rejointes par Bata. Les enseignes de sport commencent à lancer ou préparent des projets, tandis que des pure-players comme Odago se sont positionnés sur des niches. Sur le mass market, Carrefour compte intégrer la vente de produits d'habillement à son site Boostore d'ici le premier trimestre 2007, ce qui ne sera pas anodin, Carrefour détenant une part d'environ 2 % d'un marché de l'habillement très fragmenté.
Le luxe s'est également laissé récemment séduire par le e-commerce, les marques comme Dior, Hermès, et Vuitton, permettant la vente en ligne de certaines catégories de produits, comme les accessoires et la maroquinerie. "Dans un marché où l'internationalisation de la distribution des marques est réalisée à marche forcée, le Web offre aux marques de luxe la possibilité de pénétrer une clientèle d'afficionados de la marque à l'international. Et ceci, dans un site qui permet de garantir aux clients l'authenticité de ses produits", précise Evelyne Chaballier, directrice des études économiques et prospectives de l'IFM.
Cependant, seuls les grands magasins ne semblent pas être entrés dans une stratégie de vente en ligne. Ce qui laisse encore un créneau vacant sur le Net pour de nouvelles initiatives : de par leurs relations avec les marques, dans le cadre de leur activité de site de ventes privées, les fondateurs d'Achatvip.com ont décidé d'offrir aux marques un nouvel espace de distribution de leurs produits en ligne. "Le 27 novembre, nous allons lancer AchatFacile.fr, un site marchand entièrement en 3D, sur le modèle du jeu vidéo. Nous souhaitions en effet reproduire sur le Net, le plaisir de flâner que nous connaissons notamment dans les galeries commerciales, desquelles nous repartons souvent avec quelques achats", explique Olivier Le Floch, cofondateur de Achatvip.com.
| Capture d'écran d'AchatFacile |
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AchatFacile pratiquera les mêmes pris que ceux des réseaux de distribution, devenant ainsi un distributeur de différentes marques, et Columbia gérant l'ensemble de la logistique des ventes pour des marques dont certaines ne sont pour l'heure pas encore distribuées en ligne. Des marques comme Cacharel, Chevignon, Reebok auraient en effet été séduites par la présentation en 3D qui leur permet de recréer leurs boutiques en ligne.
De même, ce créneau est également convoité par Rushcollection, qui prépare pour début 2007, le lancement de 4 à 5 boutiques de grands créateurs de mode dont la société gèrera la vente en ligne des produits. "Nous pourrons faire bénéficier les marques qui n'ont pas les moyens ou les ambitions, du savoir-faire de Redcats, tant en ce qui concerne la gestion, la logistique, le SAV, ainsi que notre réseau de relais colis. Nous avons d'une part la capacité industrielle et d'autre part, la confiance des marques", affirme Fabrice Berger-Duquene, directeur de RushCollection, et responsable du développement Web de Redcats Group. Une manière également de résister aux sites de ventes privées, avec des animations par des ventes flash en exclusivité, via des espaces véritablement privatifs pour accéder aux offres.
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