L’optimisation écologique des e-mailings bientôt dans les mœurs des marketeurs ?

126 milliards d’e-mails ont été routés en 2012, rien qu'à travers les 17 membres du SNCD. Vous allez probablement interpréter ce volume de différentes manières. Mais, dans cette chronique, je vous invite à réfléchir en termes d’impact écologique.

Les marketeurs adoptent les bonnes pratiques pour améliorer la performance de leurs campagnes d’e-mail marketing. Dorénavant, ils seraient amenés à penser à allier performance et écologie, puisqu’il existe bien des outils pour réduire l’empreinte carbone des e-mailings.
D’après les mesures de l’ADEME, en France, 6 Gr. Éq. CO² sont émis pour chaque destinataire supplémentaire d’un courrier électronique de 1M°. Dans le monde, en 2013, 507 milliards de courriers électroniques seront envoyés chaque jour.
Introduire une approche écoresponsable dans les campagnes e-mailing, pour réduire leur empreinte écologique, devrait entrer dans les mœurs des marketeurs.

Il est à noter que  11,5% du code HTML d’un e-mailing est inutile à sa consultation et que la seule suppression de ces informations hypertrophiantes avant son envoi représente un gain en CO² équivalent à 3 262 allers-retours Paris-New York.

L’optimisation écologique des e-mailings n’est pas un mythe ! 

Une étude menée par Edatis a révélé deux types d’optimisation native d’un e-mail marketing :

  1. L’optimisation du code HTML qui consiste surtout à la suppression des vides, dans le code, et des éléments inutiles à la consultation de l’e-mail, dans le Header.
  2. L’optimisation des images en faisant attention aux palettes de couleurs et en supprimant les méta-données.

Bien que ces optimisations peuvent être effectuées en remasterisant les gabarits des e-mails par des experts, il est essentiel de démocratiser cette approche écoresponsable grâce à l'automatisation.

 ----------------------------------------------

Source : Livre Blanc « Écologie et Performance en E-mail Marketing »