Jeux d'argent : L'EGBA veut redéfinir le droit au pari

L'association d'opérateurs de paris demande une clarification de ce principe instauré par la loi d'ouverture du marché des jeux d'argent.

La European Gaming and Betting Association (EGBA) a déposé vendredi 3 décembre un recours devant le Conseil d'Etat pour contester le principe de "droit au pari". Selon l'association, la loi de libéralisation du marché prévoyait la création d'un droit au pari, censé permettre une rémunération des fédérations et organisateurs d'événements sportifs pour mettre en place la détection et la prévention de la fraude. Or le décret précisant ce droit l'a fait évoluer "vers une logique de profit", estime l'organisation. Le texte "introduit une notion de prix à payer par les opérateurs dont le montant s'exprime en proportion des mises des joueurs et un intéressement des organisateurs de manifestations sportives au produit du pari". Une logique contraire au but initial de cette mesure selon l'EGBA, qui précise qu'elle constitue une exception en Europe. L'association demande la clarification de l'objectif de ce droit, ce qui pourrait permettre de faire baisser la facture pour les opérateurs si elle obtient gain de cause.