"Les fruits et légumes sont trop chers" entend-on régulièrement. Et pourtant,
leur prix pourrait bien encore augmenter.
Car le manque de produits est toujours d'actualité, selon le groupe Bonduelle.
Ce dernier prévoit ainsi un déficit de 23% de pois et de 10% à 20% de haricots
verts cette année.
Du coup, les usines ne tournent pas à plein et les coûts unitaires grimpent.
"Si les grandes surfaces renonçaient à leurs marges, l'impact serait de
15 %" estime Christophe Bonduelle dans une interview aux Echos.
Selon l'INSEE, les prix à la production des légumes ont augmenté de 6,4% entre
août et octobre. Aux mauvaises conditions météo s'ajoute un facteur plus structurel
: "Il y a incontestablement des défections de producteurs, attirés par
les prix de marché des céréales et les primes européennes à l'hectare" regrette
Christophe Bonduelle.
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