Etes-vous vraiment certain de pouvoir louer votre logement sur Airbnb ?
Century21 vient de frapper un grand coup en signant un accord avec le géant de la location saisonnière Airbnb pour proposer à ses clients parisiens des 4 premiers arrondissements de la capitale un bail "Airbnb-compatible" dès la rentrée de septembre. Le réseau s'occupera des démarches administratives à la place des propriétaires. Et ces obligations sont nombreuses, comme l'illustre l'infographie ci-dessous, réalisée par la start-up Luckey Homes, qui a fait de la gestion locative de courte durée son dada.
Les hôtes les plus encadrés sont ceux qui mettent en location une résidence secondaire, c'est-à-dire un logement qu'ils n'occupent pas au-delà de 120 jours par an. Quelle que soit la commune française dans laquelle se situe le bien, une déclaration à la mairie s'impose. Mais, dans certaines communes – celles de plus de 200 000 habitants, celles de la petite couronne parisienne et celles de plus de 50 000 habitants situées dans les zones définies comme tendues par la loi Alur – la mairie peut refuser à l'hôte le changement temporaire d'usage de son pied à terre en meublé touristique. Ceux souhaitent louer un bien à l'année, que celui-ci soit affecté ou non à l'habitation, doivent quant à eux demander un changement de destination, et non d'usage, à la mairie. Attention toutefois : les particuliers qui proposent leur résidence principale en la location saisonnière ne sont pas dédouanés de toute contrainte, notamment dans les grandes agglomérations. Entré en vigueur à l'automne dernier à Paris, le décret Airbnb permet en effet aux communes de plus de 200 000 habitants et à celles de la petite couronne parisienne de rendre obligatoire la détention d'un numéro d'enregistrement pour l'ensemble des hébergeurs louant des meublés en courte durée.