Immobilier : ce que les professionnels ne disent pas La bulle immobilière n'a pas encore éclaté

A regarder de près le revenu disponible moyen des ménages, on s'aperçoit qu'il a peu évolué depuis 1998 (14% environ). Cela signifie que pour obtenir un logement de surface et de qualité données, la part des revenus que les ménages peuvent y consacrer est restée, en moyenne, sensiblement la même.


indice 100 en 1996.
Indice 100 en 1996. © JDN


Mais dans le même temps, on constate une évolution des prix immobilier totalement déconnectée de cette réalité (+100% sur la même période). Autant dire que devenir propriétaire est, au choix, très difficile ou plus simplement de la folie. Car dans le même temps, les prix des loyers sont restés relativement sages. Habituellement corrélés, ces trois indicateurs ont pris les mêmes routes divergentes aux États-Unis, en Espagne et en Irlande avant la crise. La correction a été immédiate ensuite... sauf en France. Jusqu'à quand ?