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Julien Chol, fondateur de "L'air à la source" Photo © DR
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"Au bout d'un mois à Pékin, je n'arrivais plus
à respirer ! Je me suis dit qu'il y avait quelque chose à faire" |
Diplômé de l'école centrale de Paris, Julien s'inscrit un peu par hasard à
des cours de chinois. En 2002, il passe 6 semaines de stage à Shanghai, puis repart
en 2005 pendant pour un an à Pékin chez EDF.
"J'avais déjà pour objectif de créer mon entreprise, mais cette année m'a servi
à nouer des contacts" explique-t-il.
Pékin, l'une des villes les plus polluées au monde
Intéressé par l'environnement, il cherche une bonne idée de business. "Au
bout d'un mois à Pékin, je n'arrivais plus à respirer ! Je me suis dit qu'il y
avait quelque chose à faire, et je me suis tourné vers les appareils purificateurs
d'air".
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Son profil |
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- Age : 25 ans
- En Chine depuis : 2005
- Création de l'entreprise : 2006
- Chiffre d'affaires : NC
- Effectifs : 3 personnes (une Allemande et une Autrichienne).
Un autre Français devrait arriver bientôt
- Site Internet : www.pollution-china.com
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"L'Air à la Source", c'est un peu la mondialisation à l'envers : les produits
sont importés de Suisse et revendus en Chine ! Julien est sûr de son idée.
"Pékin est l'une des villes les plus polluées au monde. Les Chinois sont assez
fatalistes là-dessus, mais si on leur propose des solutions, ils sont preneurs"
explique-t-il.
Le dédale de l'entrepreneur
Les premières difficultés sont quand même au rendez-vous. "Il y beaucoup
de formalités à respecter avant de pouvoir commencer une activité. On ne sait
jamais précisément quelle loi s'applique. Pour l'instant, je dois donc passer
par un intermédiaire pour vendre mes purificateurs" indique-t-il.
"J'ai appris il y a trois semaines que notre
immeuble allait être détruit, sans qu'on nous donne la moindre explication" |
La barrière de la langue est un obstacle supplémentaire. Il faut aussi compter
avec les mauvaises surprises. "Il y a trois semaines, j'ai appris que notre
immeuble allait être détruit du jour au lendemain, sans qu'on nous donne la moindre
explication. On doit trouver en urgence de nouveaux locaux"
Parallèlement à sa création d'entreprise, Julien créé la Jeune Chambre Economique
de Pékin. Cette association regroupe des entrepreneurs français déjà installés
et conseille ceux qui veulent venir en Chine.
Julien envisage de commercialiser bientôt des masques pour les cyclistes et d'autres
produits de protection contre la pollution.