Jacques Attali et ses experts proposent de "restaurer la liberté d'installation
de tous les acteurs de la distribution, de l'hôtellerie et du cinéma."
Cela passe par la suppression des lois Royer et Raffarin et des procédures
d'autorisation actuelles gérées par les commissions départementales d'équipements
commerciaux. A partir de là, ces installations ne seraient subordonnées qu'à
la délivrance d'un seul permis, celui de construction.
Autres mesures en faveur du commerce de détail : lui confier la gestion de
certains services publics de proximité comme La Poste ou le Trésor ; labelliser
les commerces de centre-ville et de proximité ; et enfin augmenter le montant
des sommes allouées au Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et
le commerce (FISAC), qui gère environ 50% des aides de l'Etat qui lui sont destinées.