Avant même d'être officielle, la proposition a déjà fait du bruit. La commission
l'exprime ainsi : "encourager la mobilité internationale (notamment par une
procédure souple de délivrance de visas aux étudiants, aux chercheurs, aux artistes
et aux travailleurs étrangers, en particulier dans les secteurs en tension)..
Plus prosaïquement, cela signifie relancer l'immigration en France pour faire
face aux futures pénuries de main d'uvre. Selon le ministère de l'Economie,
le pays pourrait être confronté à des besoins de recrutement de 750.000 salariés
par an à l'horizon 2015. Parrallèlement, cette arrivée massive de main d'uvre
légale permettra d'assurer une partie du financement des retraites.
Problème, l'assouplissement des conditions de délivrance de visas est en contradiction
avec l'actuelle politique du gouvernement, qui a opté pour la maîtrise des flux
migratoires et la mise en place de quotas.