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L'intérieur de la nouvelle gare Saint-Charles
à Marseille.
Photo © JDN / Elodie Rothan
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La SNCF peut s'enorgueillir d'être aujourd'hui en pole position dans la compétition
européenne qui s'annonce. La compagnie française s'octroie aujourd'hui la part
du lion en transportant 60% des voyageurs à grande vitesse du continent.
Une part de marché que la SNCF entend bien conserver.
Pour ce faire, l'assainissement des finances de l'entreprise devrait bien aider
le nouveau pilote de la compagnie. 2007 aura marqué les meilleurs résultats de
son histoire, avec un résultat net de plus de 600 millions d'euros. Cette bonne
santé financière lui permet d'envisager des acquisitions à l'étranger. A l'automne
2007, Anne-Marie Idrac annonçait déjà que la SNCF "avait les moyens d'acheter
des entreprises." Les cibles éventuelles restent assez floues à se jour, mais
les hypothèses de croissance externe font partie du mandat de Guillaume Pépy.
Mais au-delà des acquisitions éventuelles, la SNCF compte aussi sur son réseau gares et les commerces qu'elles abritent pour développer son activité et préparer l'arrivée des trains concurrents. Pour cela, la société compte investir 150 millions d'euros dès 2008.