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Pendant la grève de novembre 2007. Photo © Sorenshaman
 

Sous la présidence d'Anne-Marie Idrac, la SNCF a dû adopter une série de réformes sociales qui ont secoué l'entreprise. A charge pour le nouveau président d'en assurer la bonne application dès sa prise de fonction, à commencer par le service minimum.

En vigueur depuis le 1er janvier 2008, ces dispositions, signées par la direction et 5 organisations syndicales, prévoient notamment que "tout dépôt de préavis devra désormais être obligatoirement précédé d'une négociation préalable de huit jours francs." Surtout, un plan de prévisibilité du trafic prévoit des dessertes prioritaires, l'obligation de se déclarer 48 heures à l'avance pour les personnels prévoyant de débrayer et la possibilité de réaffecter le personnel disponible pour mettre en place ce plan.

En plus de ses qualités d'homme de dialogue, Guillaume Pépy devra donc faire la preuve que ces mesures permettent véritablement d'améliorer l'état du trafic en période de grève, alors qu'aucune de ces dispositions n'est en mesure de limiter concrètement le nombre de grévistes.

L'occasion pourrait lui en être donné rapidement, puisqu'en plus du dossier fret, la CGT et Sud-Rail, les deux premiers syndicats de l'entreprise, protestent contre l'augmentation salariale de 1,4% proposée par la direction.

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