68 % des auto-entrepreneurs testent un projet de création

96 % des futurs auto-entrepreneurs interrogés par la CCI Entreprendre estiment que ce nouveau régime est un premier pas vers la création d'entreprise et contribue à développer l'esprit d'entreprendre. A ce plébiscite s'ajoute une donnée intéressante, dans la mesure où 51 % déclarent que sans ce régime spécifique ils n'auraient pas sauté le pas de la création.

Cette enquête a aussi démontré que les auto-entrepreneurs ne différaient pas tant que cela des entrepreneurs classiques. Le chômage n'est pas la raison première de cette démarche de création simplifiée : 41 % des auto-entrepreneurs sont demandeurs d'emplois contre 40 % des créateurs. C'est plutôt sur le type d'activité que les profils changent. En effet, les auto-entrepreneurs s'orientent en toute logique davantage vers les activités de services aux particuliers (21 % contre 12 %) et aux entreprises (14 % contre 10 %), secteurs où ils profitent au mieux des avantages fiscaux et sociaux de leur statut.

Il ressort d'autre part que le cumul d'activités est la réelle plus value du régime d'auto-entrepreneur. 61 % des porteurs de projet envisagent ainsi de devenir auto-entrepreneur en complément de leur activité salariée, soit presque le double des porteurs de projet "classiques". Ils ne s'inscrivent cependant pas tant dans une logique de longue durée que dans une optique de tester leur idée avant d'en faire leur activité principale. En effet, 68 % des auto-entrepreneurs choisissent ce régime pour tester une idée ou un projet et 22 % pour donner un cadre juridique à leur activité.