Un million d’auto-entrepreneurs, et moi, et moi, et moi…

Les opportunités qu'offrent le statut d'auto-entrepreneur sont nombreuses, mais gare à ne pas se perdre. Accompagnement et solutions dédiées sont primordiaux.

Le 6 février dernier 2012, la France a fêté son millionième auto-entrepreneur, trois ans seulement après la création de ce statut.
Le régime  dynamise la création d’entreprise en France depuis 2009 et représente plus de la moitié des créations d’entreprises.  Il a aussi changé les règles du jeu de l’échiquier entrepreneurial. Ce régime est aussi source de croissance. Près d’1 milliard d’Euros de chiffre d’affaire a été réalisé la première année, 3 milliards en 2010, et la croissance était toujours au rendez-vous en 2011.
Selon François Hurel, Président de l’Union des Auto Entrepreneurs, et à l’initiative de ce statut, ce millionième entrepreneur type est plutôt jeune, ayant choisi une activité de service aux particuliers dans l’intention de l’exercer à temps plein, comme 35% des auto-entrepreneurs.
Et vous dans tout cela, me direz-vous….

Devenir auto entrepreneur : simple comme un jeu d’enfant ! Et pourtant…..
…Vous le savez, le régime d’auto-entrepreneur semble être un jeu d’enfant : facilité de création, simplicité sociale et fiscale ou bien encore absence de TVA.
Seules 15 minutes sont nécessaires à la création d’une auto-entreprise : trois clics, des choix de dénominations, impression, envoi par la poste des formulaires remplis et signés et le tour est joué. Pourtant, si le statut est accessible facilement, et la mise en route de l’activité quasi immédiate, bon nombre d’entrepreneurs révèlent leurs difficultés à durer et à gérer tous les pans de l’activité de l’entreprise. Avez-vous connu cela ? En tant qu’entrepreneur, je pense que nous sommes tous amenés à rencontrer des obstacles ou difficultés dans la maîtrise d’un des maillons de la chaîne qui conduit son entreprise vers le succès (durable).
On comptabilise déjà 370 000 résiliations de statuts. Selon Grégoire Leclercq, Président de la Fédération des auto-entrepreneurs, seuls 50% des auto-entrepreneurs sont considérés comme actifs et dégageant un chiffre d’affaire.
Le statut d’auto-entrepreneur laisse une grande marge de manœuvre dans la création et le développement de son entreprise. Pourtant, de l’autonomie à la solitude, il n’y a qu’un pas. Bon nombre d’entre nous, entrepreneurs, se sont trouvés ou se trouvent encore démunis face à la gestion d’entreprise, comptable, administrative et commerciale.  C’est d’ailleurs le cas de 60% d’auto-entrepreneurs, qui souhaitent véritablement un accompagnement dans leur démarche, et près d’un quart avoue sans difficulté qu’il aurait besoin d’accompagnement pour la gestion commerciale, selon une étude menée par OpinionWay pour l'Union des Auto-Entrepreneurs (UAE) et la Fondation Le Roch-Les Mousquetaires, auprès de 1184 créateurs d'auto-entreprises, entre le 24 octobre et le 8 novembre 2011.

Entreprendre est un esprit, mais la gestion d’entreprise ne doit rien laisser au hasard pour garantir le succès et la pérennité de l’entreprise.

Préférez-vous gérer ou piloter votre entreprise ? Entreprendre, un vrai défi au quotidien
La gestion d’entreprise est très chronophage. Pendant ce temps, me direz-vous, on ne se consacre pas à son savoir-faire. Pourtant l’un ne peut durablement s’exercer sans la maîtrise de l’autre.  
Chaque auto-entrepreneur a son profil, ses connaissances et compétences, ce qui le rend unique, à l’aise ou perdu face à la gestion. Pour celles et ceux qui ne disposeraient pas de connaissance en la matière, il existe de nombreuses sources d’informations utiles pour ne pas s’y perdre, tels que la Fédération des Auto-Entrepreneurs, Le Portail Officiel des Auto-Entrepreneurs ou encore le site auto-entrepreneurs.fr.
Le marché de l’entreprise s’est également mis au diapason du statut d’auto-entrepreneur et nous avons vu émerger de nombreux services permettant à l’auto-entrepreneur de disposer des bons outils pour piloter facilement leur activité et assurer la pérennité de leur entreprise.

L’auto-entreprenariat, un tremplin à bien négocier
Nous-mêmes entrepreneurs, nous avons connu à nos débuts les mêmes problèmes de gestion du temps, de l’entreprise et avons fait le même constat après coup : on démarre une activité, on n’a en tête que le chiffre d’affaire et son développement. On met beaucoup de choses de côté, notamment la comptabilité, la gestion commerciale et les outils dédiés à son suivi. On en arrive souvent, faute de conseils personnalisés, à faire des copiés-collés de modèles de devis et de factures trouvés sur Internet. Pour grandir, il nous fallait un outil qui allait simplement réduire ce temps dédié à l’administratif pour le consacrer à la croissance. Si la formation est un des points à prendre en compte pour le développement de ce statut, l’accompagnement reste la priorité et le besoin quotidien de bon nombre d’auto-entreprises. Voilà comment bien négocier le tremplin qu’offre ce statut à chaque entrepreneur.
De par notre activité, nous rencontrons beaucoup d’auto-entrepreneurs qui nous ont aussi fait part de leurs besoins en outils simples, sûrs et économiques. Beaucoup d’acteurs BtoB sont arrivés sur le marché pour aider les (auto) entrepreneurs à piloter leur entreprise de A à Z, simplement et rapidement. Offre freemium ou bien encore « in the cloud » (dans les nuages), les plateformes d’aide à la décision et à la gestion de son entreprise connaissent des beaux jours. Le Cloud et notamment le SaaS offrent une facilité d’utilisation, d’implantation et sans coût de maintenance. Il permet surtout de gagner du temps précieux et d’avoir une visibilité parfaite sur son activité afin de la piloter au doigt et à l’œil aisément et en toute sécurité. Si l’avenir de l’Homme n’est pas « dans les nuages », celui de l’auto-entrepreneur peut y trouver une réponse efficace et pragmatique à sa réalité quotidienne, à savoir : gérer son entreprise et booster son business sans besoin de compétences particulières.

Certains auto-entrepreneurs évoluent rapidement vers un autre statut.
Nous avons ainsi pu constater que certains de nos clients, s’étant déclarés auto-entrepreneurs, ont transformé leur activité en SARL après quelques mois d'exercice. L’auto-entreprenariat a ainsi été pour eux un laboratoire d’essai, simple et économique, pour la viabilité d’un projet, d’un produit, d’un concept avant d’entreprendre les recherches de financements. Ce passage par la banque s’est ainsi effectué avec une plus grande sérénité.
Et c’est en ayant bénéficié de conseils avisés, d’un accompagnement et d’outils performants qu’ils sont arrivés à leurs fins rapidement, ces outils leurs ayant permis de se concentrer sur le développement de leur activité plutôt que sur la gestion de celle-ci.

Comme le dit un proverbe québécois, « un mauvais ouvrier a toujours de mauvais outils ». Il est donc impératif de se doter des bons partenaires et solutions pour mener à bien son (auto) entreprise.