Bien choisir son successeur Ne pas choisir par défaut

en cas de doute, différez votre décision.
En cas de doute, différez votre décision. © auremar / Fotolia

Parfois, vous aurez beau recevoir des candidats, aucun ne vous séduira. Confronté à l'urgence de la situation, vous pouvez alors être tenté de transiger en faveur d'une candidature qui ne vous séduit pourtant pas complètement. Le choix va alors se porter sur le candidat le plus compétent mais pas forcément le plus adapté à la situation. "C'est une erreur, constate Didier Simon de Bessac. Dans la majorité des cas, un recrutement n'échoue pas à cause des compétences du collaborateur mais suite à un problème relationnel."

Penser long terme

Ne pas trouver de successeur en temps voulu est évidemment gênant sur le moment. Mais en choisir un par défaut se révèle beaucoup plus préjudiciable sur le long terme.

Ne privilégiez pas le court terme au détriment du long terme

"Lorsque l'on a un doute sérieux et objectif sur quelqu'un, mieux vaut ne pas le recruter, même si de nombreux autres points pourraient laisser penser qu'il fait l'affaire", concède Didier Simon de Bessac. Le doute que vous avez eu initialement va persister voire grandir, condamnant votre nouveau collaborateur avant même qu'il ne commence. Dès lors, que faire ? Vous pouvez vous accorder un délai supplémentaire, quitte à occuper provisoirement une double casquette ou promouvoir temporairement un collaborateur. Vous pouvez aussi revisiter votre carte d'identité du manager idéal. Peut-être êtes-vous tout simplement trop exigeant par rapport au marché ? Dans ce cas là resserrez votre liste de critères importants et choisissez le candidat en conséquences.