Vos avis sur la réforme du marché du travail

 

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Pouvoir se séparer sans qu'il n'y ait démission ni licenciement, tel est le principe de la rupture à l'amiable du contrat de travail que le Président Sarkozy avait appelé de ses voeux fin août 2007. La "rupture conventionnelle" est ainsi sortie des négociations entre patronat et syndicats, un mode de rupture de contrat par consentement mutuel avec indemnités et allocations d'assurance chômage pour le salarié, homologation obligatoire par le directeur départemental du travail et pas de recours aux prud'hommes possible. Dès septembre, vous aviez été nombreux à donner votre avis sur cette rupture à l'amiable du contrat de travail.

 

» Favorable : Denis - "Démocratiser la transaction"

Il existe déjà la transaction pour éviter que les litiges ne perdurent. Il suffit de simplifier le process du préalable à la transaction. Actuellement, celle-ci n'est appliquée qu'en cas de conflit avéré. Ensuite, les deux parties s'entendent sur les conditions de rupture. L'idéal serait de faire figurer dans le contrat de travail (ce qui se fait dans bien d'autres contrats de la vie courante) les clauses de rupture, ainsi tout serait très clair. Une rupture doit se faire le plus rapidement possible afin d'éviter l'enlisement. C'est dommage pour les avocats qui préfèrent que les procédures se "complexifient".

 

» Défavorable : Serge - "Par ici la sortie !"

Il va se faire des séparations qui seront à "l'amiable" discrétion des patrons ! La pression du patronat va pousser les plus faibles vers la porte sans qu'un prud'homme ou un syndicat ne puisse dire mot. Les CDI, CDD ou autres contrats ne vont plus avoir une grande valeur... La séparation pourra se faire en temps voulu, unilatéralement bien sûr !

 

» Favorable : Gaëtan - "Des licenciements qui coûtent très cher"

Il ne s'agit pas de livrer sans défense les salariés à l'arbitraire. Mais sans sécurisation et encadrement des conséquences d'un licenciement, les TPE et les PME chercheront à éviter d'embaucher... En tant que chef d'entreprise, c'est aujourd'hui mon cas. Nous avons payé très cher des départs qui n'étaient pas contestés sur le fond mais sur la forme et ces coûts ont failli nous conduire au dépôt de bilan. Il faut sécuriser la situation des entreprises comme celle des salariés, qui doivent bénéficier des meilleures conditions pour retrouver un emploi. Les salariés devraient être rassurés, donc moins crispés, et les employeurs embaucheraient plus volontiers.

 

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