RECHERCHER
Journal du Net > Science  > Biologie > Dossier > Un œil nouveau : réparer les défauts de la vue
Précédent

Le "sur-mesure"

Savoir plus  
Un oeil nouveau : réparer les défauts de la vue

SOMMAIRE
Défauts de la vue
»
Myopie
» Hypermétropie
» Astigmatisme
» Presbytie
» Cataracte
» Glaucome

Traitements laser
» Excimer
» Lasik
» Femtoseconde
» Yag

Implants
»
Intra-oculaires
» Opérer la cataracte

Techniques
»
La chirurgie
» L'orthokératologie
»
Le sur-mesure

 En savoir plus

On utilise un aberromètre avant chaque intervention au lasik pour établir un profil exact de l'œil à traiter.
© Zywave Bausch & Lomb
Les derniers progrès de la chirurgie occulaire nous viennent de… l'astronomie. Comme les lunettes d'observation, l'œil humain présente des irrégularités imperceptibles, propres à chaque individu. Ces défauts, appelés "aberrations optiques", expliquent que l'acuité visuelle soit généralement limitée à 10 ou 12 dixièmes, alors que l'œil humain pourrait théoriquement atteindre les 20 ou 30 dixièmes, compte tenu de la densité des cellules réceptrices de la rétine.

Pour mesurer ces aberrations, on analyse le "front d'onde" à l'aide d'appareils sophistiqués. Pour simplifier, disons qu'une source lumineuse émet dans toutes les directions, sous forme d'un cercle dont le diamètre reste constant. Lorsque le front d'onde traverse l'œil qui comporte des aberrations, on peut visualiser ses déformations, un peu comme un sonar.

On pensait grâce à cette technique pouvoir obtenir un œil "parfait" et une acuité visuelle maximum. Mais ce n'est pas si simple.

D'abord, certaines aberrations servent par exemple à évaluer la profondeur de champ. Deuxièmement, notre cerveau s'est plus ou moins adapté à ces défauts, et on peut très bien avoir une excellente vue même avec des irrégularités. Enfin, il ne faut pas négliger que l'opération elle-même entraîne de nouvelles abérrations. L'abbérométrie est donc réservée aux abérrations dites "d'ordre supérieur" (comme l'astigmatisme irrégulier). On réalise une empreinte de la cornée puis on rentre ces données dans l'ordinateur qui pilote le laser. Les effets secondaires (halos, éblouissement, diminution de la sensibilité aux contrastes) sont ainsi diminués.
Précédent Savoir plus  
Magazine Science
Envoyer | Imprimer
Haut de page