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D'immenses progrès ont été accomplis dans le domaine de la chirurgie
réfractive ces 10 dernières années. La plupart des méthodes agissent sur la cornée,
en la remodelant pour modifier son rayon de courbure et donc son indice de réfraction.
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Les contre-indications absolues sont le kératocône (une déformation
évolutive de la cornée), les antécédents de maladies occulaires (herpès, glaucome,
cataracte), les patients atteints de maladies inflammatoires car ils cicatrisent
mal.
Le laser Excimer (ou PKR, PhotoKératectomie Réfractive) a été la première technique
utilisée dès 1987. Il émet une radiation dans le spectre de l'ultraviolet qui
brise toutes les liaisons entre les molécules avec une extrême précision. On peut
ainsi découper une couche de 0,25 microns de la couche superficielle de la cornée
sans toucher l'il lui-même. Le laser diminue l'épaisseur de la cornée, et modifie
ainsi son pouvoir de convergence.
Chez le myope, on découpe le centre de la cornée sur un diamètre de 5 à 7 mm :
la cornée est donc plus plate. Chez l'hypermétrope, on découpe au contraire un
anneau de 7 à 9 mm de diamètre : la cornée est rendue plus bombée. |
© Augenklinik München |
Avantage : comme ce laser est un rayon "froid", il n'y a pas de risque de "brûler
les tissus environnants. Cependant, cette technique engendre des douleurs parfois
importantes pendant 24 à 48 heures après l'opération, et la vision reste floue
pendant plusieurs jours, le temps que l'épithélium repousse.
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